Smart veut montrer qu’il y a encore bien des façons de décliner la base de la Fortwo. Le concept présenté en première mondiale à Francfort le démontre. Cette petite auto sympa est un modèle biplace, hybride, de petite taille qui se caractérise par un pare-brise qui peut se cacher…
Sous le capot
Ultracompacte, la Crosstown mesure 2 m 68 pour une largeur et une hauteur se situant aux alentours de 1 m 58, son empattement affiche 1 m 90 et elle possède des porte-à-faux réduits. Cabriolet au look tout-terrain, la Crosstown est une citadine qui dispose d’un pare-brise escamotable fortement incliné. Après ouverture du toit électrique escamotable, il est possible d’enlever le pare-brise et le ranger sous le capot avant.
Graffitis
L’intérieur de la smart Crosstown arbore une console d’instruments très linéaire et décorée de graffitis. La smart possède également un vaste espace de rangement verrouillable s’étirant de la portière passager jusqu’au centre de l’habitacle, garni d’un faisceau de commande intégré au couvercle. Au centre de la console d’instruments trône le module de contrôle, qui intègre des ports pour PDA et sticks USB. L’habitacle bénéficie également d’autres équipements exclusifs, notamment une sellerie au look de cuir usé, des patins ou des pédales inspirées de pédales de VTT.
Moteur hybride
La Crosstown n’est pas la première étude smart à motorisation hybride, une Fortwo avait déjà fait ce choix au IAA en 2001. En tout cas, grâce au tandem moteur électrique (d’une puissance maximale de 23 kW) et moteur essence de 45 kW/61 ch, la smart Crosstown a une consommation de 4,7 litres d’essence aux 100 kilomètres, malgré un poids plus lourd de 85 kg qu’une Fortwo. Lorsque la smart est arrêtée au feu rouge, son moteur à combustion interne est automatiquement coupé grâce à la fonction Start-Stop. Le redémarrage est instantané : alors que le moteur à essence se remet en action et produit le couple nécessaire, le moteur électrique permet à la voiture de démarrer. Le moteur électrique prend également le relais lorsque la traction est interrompue durant les changements de rapport. Une bonne chose quand on connaît la propension des Smart à piquer du nez à chaque changement de vitesse. Ici, cela devrait se passer de manière plus linéaire. Sa vitesse maximale est limitée électroniquement à 135 km/h. Selon Smart, cette petite voiture passe de 0 à 100 km/h en 15,5 secondes.
Récupération d’énergie
Comme toute bonne hybride, lors d’un freinage, le moteur électrique agit comme un générateur. L’énergie cinétique est ainsi transformée en énergie électrique, qui est stockée dans la batterie du véhicule afin d’être utilisée plus tard lors des accélérations. Plus l’énergie de freinage transmise au générateur par l’essieu est élevée, plus la batterie bénéficiera d’une charge importante. Ce concept sympa indique peut-être l’arrivée prochaine d’un hybride chez Smart. Voilà une idée qui serait bonne, surtout que les Smart sont avant tout destinées à la jungle urbaine.
© Olivier Duquesne
Source : Smart