François Piette

12 JUN 2008

Soirée bousculée pour le team Pescarolo !

Alors que la première séance d'essais qualificatifs s'était déroulée sans problème, les essais nocturnes ont été particulièrement difficiles pour le team Pescarolo avec un violent accident pour romain Dumas.

"Alors que l'essentiel avait été réalisé," explique l'équipe Pescarolo Sport, "et que nous avions été pendant tous les essais en tête des LMP1 "essence" et alors qu'il ne restait à chaque pilote qu'à se qualifier de nuit, un drapeau rouge arrêta soudain la séance. Nous étions inquiets car nous n'avions pas de liaison radio. Lorsque toutes les voitures regagnèrent les stands, il en manquait deux : une Aston Martin et la Pescarolo n°16 conduite par Romain Dumas. Si nous avons été rapidement rassurés sur l'état de santé de notre pilote - il revenait à pied aux stands - par contre les informations nous parvenant sur l’état de notre voiture étaient des plus inquiétantes. Nous nous rappellions dans quel état était la Peugeot de Gene sortie lors des essais préliminaires dans le S Porsche. Or c'est là que l'accident de la n°16 venait de se produire, à plus de 250 Km/h. En fait, nous expliqua Romain, il fut par malchance le premier à arriver à l'endroit où l'Aston Martin venait d'exploser son moteur. Les commissaires n'avaient pas encore eu le temps de sortir les drapeaux, et de nuit c'est imparable! C'est dans les coups durs que l'on reconnait les grandes équipes, une fois rassurés sur l'état de santé de Romain, le diagnostic fut rapidement établi par l'équipe technique : la coque était intacte, la réparation pouvait commencer. A 4 heures du matin, le travail était presque terminé, et la Pescarolo n°16 sera en parfaite condition pour effectuer la deuxième séance d'essai ce soir. Pour la Pescarolo n°17, la séance d’essais n’a pas été de tout repos non plus, puisque juste au moment où se produisait la sortie de piste de Romain Duman, et alors que Benoît Tréluyer prenait le volant, un verin se déclenchait à l’arrière, juste à la sortie de la voie des stands. Ramenée par ses mécaniciens, la n°17 pouvait très vite repartir pour boucler la fin des essais."

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ