T’as le look coco… Nous avons jeté notre dévolu sur la version que nous risquons de croiser le plus régulièrement dans nos contrées : la version 1.9 Litre DDIS. Nous nous sommes concentrés sur la version « outdoor », véritable star de la gamme. Ce qui frappe d’entrée de jeu, c’est le look, incontestablement sportif. En effet, le kit carrosserie comprend : jantes alu 16’’, galeries de toit, pare-chocs garnis de renforcements en alu, protections de portières et de bas de caisse enfin une garde au sol relevée de 15 cm. L’ensemble ne manque pas d’attrait et devrait séduire aussi bien le « jeune cadre dynamique » que le « jeune père de famille ». Cette philosophie se décline également à l’intérieur de la voiture via les pédales, le levier de vitesse, le tableau de bord, la finition chromée dans l’habitacle. Equipement et sécurité Bien que les versions Grand Luxe et Outdoor que nous avons testée soient presque intégralement équipées de série (pratiquement pas d’option), même pour le modèle d’entrée de gamme, le constructeur a mis le paquet sur le confort intérieur, mais aussi sur la sécurité avec de série : double airbag avant, ABS avec répartiteur, système de découplage du pédalier en cas de collision frontale, ceintures de sécurité 3 points avant et arrière, prétensionneur, points d’ancrage ISOFIX pour un siège enfant, barres de renfort latérales à l’arrière et serrures antivol sur toutes les portes. Le constructeur a également mis l’accent sur la fiabilité puisqu’il offre une garantie totale pièces et main d’œuvre pour 5 ans ou 150.000 km, ainsi qu’une garantie de 12 ans sur les perforations dues à la corrosion. Et ça avance ? Sous le capot, trois possibilités de motorisation : un moteur 1.5L essence qui combiné à une boite manuelle à 5 rapports libère une puissance de 99 CV (à 5600t/min). La motorisation 1.6L essence, exclusivement associée à une boite manuelle à 4 rapports génère quant à une puissance de 107 CV (à 5600 t/min). Mais c’est incontestablement le moteur 1.9L turbo à common rail qui devrait faire la loi sur notre marché : 120 CV à 3500t/min, 190 km/h en vitesse de pointe et un couple de 280Nm à 2000 t/min. C’est bien entendu sur cette version que nous nous sommes concentrés. Du point de vue des performances pures, le SX4 s’en tire bien pour un cross-over. La barre de 100km/h est atteinte après 10.8 secondes. C’est plus qu’honorable pour un véhicule de ce segment (chaque CV doit tout de même tracter plus de 10kg), mais étant donné l’aspect extérieur et le type de clientèle visée, on peut regretter l’absence d’une série spéciale survitaminée… Ceci dit, nous sommes peut-être impatients, car quand on connaît les ambitions de la marque en Rallye (Swift en JWRC rejointe par une écurie SX4 ), on se dit que les avancées réalisées à ce niveau risquent tôt ou tard d’être implémentées au niveau des voitures de série. A suivre… Autre petite ombre au tableau, les pédales répondent de manière un peu « molle », à l’instar de la Fiat Punto par exemple Pour ce qui est de la transmission, ce véhicule se décline théoriquement en deux versions de 2 et 4 roues motrices. Exception culturelle ? Compromis à la Belge ? Toujours est-il que chez nous, il ne sera question que de la version en deux roues motrices. Ceci dit, ce n’est pas ce qui devrait échauder les acheteurs, d’autant que la voiture tient bien la route, même lorsqu’on la maltraite un petit peu dans les courbes, ou sur les routes plus inégales. Peu de roulis donc, et une sensation de conduite bien agréable. Au final, Suzuki nous propose un véhicule bien fini, mais dont le prix risque de se révéler peu concurrentiel en comparaison avec d’autres modèles. Il est vrai qu’avec une version Diesel à partir de 17500 Eur, on ne roule pas vraiment à l’économie.