Comme les plus beaux tableaux, elles ne sont quasiment jamais sur le marché et sont détenues par des collectionneurs aussi fortunés que discrets, les dissimulant des regards dans des garages climatisés aux allures de forteresse.

1.           Mercedes 300 SLR : 70 à 100 millions d’euros

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La 300 SLR n’est pas une version course de la 300 SL, mais une version « routière » de la F1 W196. Sous le capot, on retrouve un 8 cylindres en ligne de 3 litres, délivrant plus de 300 chevaux dans un grondement terrifiant. L’exemplaire ex-Rudolf Uhlenhaut, détenu par la marque, serait la voiture la plus chère du monde…

2.           Ferrari 250 GTO : environ 45 millions d’euros

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Le mythe. A croire de nombreux designers, cette voiture de course, homologuée pour la route, serait purement et simplement l’une des plus belles choses jamais créées par l’homme. Son pedigree, son puissant V12 et son hurlement caractéristique rajoutent au mythe. Les 36 exemplaires se vendent généralement via le bouche-à-oreille.

3.           Bugatti Type 57 Atlantic : environ 40 millions d’euros

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Sans doute l’une des plus extraordinaires voitures d’avant-guerre, en raison de son extravagante carrosserie en aluminium riveté et son 8 cylindres en ligne de 200 chevaux. Une merveille, capable de filer à plus de 200 km/h. Sur les 4 exemplaires produits, il n’en reste plus que trois, dont un appartient à Ralph Lauren.

4.           Bugatti Royale : plus de 30 millions d’euros

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Difficile de donner une estimation exacte de la valeur d’une Bugatti Royale, étant donné l’absence de transaction. La Royale, comme son nom l’indique, est sans doute la plus incroyable voiture de série jamais créée : 12,8 litres de cylindrée, 300 chevaux, 6 mètres de long, 4,3 mètres d’empattement. Ce fût un bide commercial cosmique (on parle de 6 ou 7 voitures produites par l’usine), mais quelle allure !

5.           Ferrari 335S : plus de 30 millions d’euros

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Bestiales à conduire, les Ferrari de course des années 50 étaient réputées pour avoir un moteur herculéen et un châssis rustique au possible. Cette monture ne fait pas exception, mais son nom, ses succès en compétition et sa rareté (4 exemplaires) lui ont valu une enchère à 32 millions d’euros il y a 3 ans, lors d’une vente aux enchères parisienne.


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