1. Mitsubishi Lancer Evo
C’est un sommet d’efficacité. Peu de voitures sont capables de suivre le rythme d’une Mitsubishi Lancer Evo sur une route tortueuse et détrempée ! Mais du côté des oreilles, ce n’est pas vraiment la joie, avec un moteur qui gémit fort, mais qui donne plus l’impression de se plaindre que de prendre du plaisir…
2. Porsche 924/944/968
Lorsque l’on parle de Porsche sportive, c’est évidemment la 911 qui vient à l’esprit. Pourtant, la marque allemande sait également y faire avec les sportives à moteur avant, comme en atteste la série des 924/944/968 et 928 ! Hormis cette dernière qui embusquait un généreux V8 sous son capot, les premières citées ne comptent que 4 cylindres. Et quelle que soit la cylindrée ou l’origine (Porsche ou Audi), la sonorité reste toujours fort banale…
3. DB Panhard
Ces petites voitures artisanales ont connu de nombreux succès en compétition : leurs petits moteurs à haut rendement et leur traction avant leur permettaient en effet de rafler de nombreuses victoires de classe. Mais le bicylindre Panhard, s’il fait preuve d’un courage et d’une sobriété sans équivalent, s’exprime d’une voix de crécelle qui agace certains, mais qui envoûte d’autres… Choisissez votre camp !
4. Opel GT
Sa plastique est sulfureuse. D’ailleurs, nombres d’amateurs avertis la surnommèrent la Corvette européenne ! Mais si le comportement routier est à la hauteur de la silhouette, la mécanique peine vraiment à convaincre : le 4 cylindres de 1,9 litre délivre des performances correctes et s’avère d’une grande robustesse, mais il se révèle sans âme et surtout, grogne d’une voix qui n’a rien de musical.
5. Ford Mustang EcoBoost
La Mustang, c’est le mythe américain. Un mythe que l’on associe souvent aux grondants V8 ! Mais la nouvelle génération de Mustang est également disponible avec un moteur EcoBoost à 4 cylindres. Une mécanique qui fait la majorité des ventes et qui s’avère diablement efficace. Mais à l’oreille, en dépit des efforts des ingénieurs pour donner de la « couleur sonore », le moteur déçoit : c’est bien banal tout ça…