Venturi 400 GT (1994 – 1996)

Petit constructeur français de voitures sportives entre 1984 et 2000, Venturi est aujourd’hui devenu monégasque et se concentre sur les véhicules électrique. Revenons aux premiers modèles, dont le vaisseau amiral était sans conteste cette 400 GT. Une bête produite à 13 exemplaires seulement, mais capable de clouer le bec à quelques supercars bien plus prestigieuses, avec son formidable châssis à moteur central et son moteur V6 poussé à 400 chevaux !

Mini Marcos (1965 – 2007)

Marcos est un artisan typiquement britannique spécialisé dans les sportives. La firme, créée en 1959 et tombée en faillite en 2007, a produit une très large gamme de modèles reprenant généralement des éléments mécaniques à la grande série, mais utilisant une carrosserie en plastique. L’un de nos modèles fétiches, c’est la Mini Marcos, utilisant la mécanique de la Mini. Une voiture extraordinairement compacte, mais d’une agilité redoutable !

AC Aceca (1954 – 1963)

Tout le monde connaît l’AC Cobra. Mais si cette dernière a connu le succès que l’on sait, c’est parce qu’elle se basait sur un excellent châssis, conçu avec talent par la firme britannique AC. Avant la mutation et l’adoption du V8 américain, AC produisait des sportives à moteur 6 cylindres. L’Aceca, le coupé, est un sommet de raffinement britannique. Une voiture aux antipodes de la Cobra et infiniment plus classieuse et homogène. Elle se savoure principalement avec le moteur Bristol à 6 cylindres en ligne.

Ligier JS2 (1971 - 1975)

Si Ligier est aujourd’hui connu pour ses voiturettes sans permis, la marque s’est taillée une belle réputation dans le monde du sport automobile dans les années 1970. Profitant de cette vague de succès, la firme française développe une voiture de route, à moteur central arrière. Ce dernier est un V6 Maserati, également partagé avec la Maserati Merak et la… Citroën SM ! Equilibrée et enivrante à conduire, la JS2 ne connaitra jamais le succès : moins de 100 exemplaires en 4 ans !

Pegaso Z-102 (1951 – 1958)

Dans l’Espagne de Franco, il n’y a pas beaucoup de place pour l’émotion automobile… Jusqu’à ce que les classes dirigeantes décident de montrer leur savoir-faire au reste du monde en ordonnant à Pegaso, une firme jusque-là spécialisée dans les camions, de concevoir l’une des meilleures sportives au monde. Parmi les divers modèles, pointons la Z-102, sans doute la plus emblématique, avec son V8 maison à 4 arbres à cames en tête et commande desmodromique des soupapes ! Ce moteur délivrait des puissances allant jusqu’à 360 chevaux ! La concurrence était enfoncée, mais hélas, le prix astronomique et une fiabilité aléatoire ont rapidement précipité la chute de l’entreprise.