Si Chris Evans avait annoncé pas moins de 6 animateurs pour remplacer le trio précédent, c’est surtout un… duo qui assure le spectacle. Un duo « de choc » composé de Chris Evans et de l’acteur américain Matt Leblanc, connu notamment pour son rôle de Joey dans la série « Friends ». Et de « choc », il en est réellement question, tant les remarques cinglantes ont fusé sur les réseaux sociaux…

Un Chris Evans trop agité

Curieusement, c’est Matt Leblanc qui fait le mieux illusion, avec un style qui lui est propre, un air « cool » en toutes circonstances et un humour qui tombe assez juste. Chris Evans, le grand patron, essuie pour sa part un nombre incalculable de critiques : trop volubile, toujours occupé à hurler et voulant manifestement imiter un Jeremy Clarkson pourtant inimitable, Chris semble à côté de ses pompes. En studio, les deux présentateurs jouent une comédie qui sonne faux et qui essaie de raisonner comme la précédente formule de Top Gear…

On ne change pas une formule qui gagne ? On devrait peut-être…

Et c’est justement sur ce dernier point que les critiques se font les plus acérées. Chris Evans, en reprenant la direction de l’émission, avait pourtant assuré vouloir faire table rase du passé et inaugurer un tout nouveau concept. Dans les faits, il n’en est rien. Les défis, essais et le canevas de l’émission semblent copiés sur l’ancien format. Hélas, si ce dernier fonctionnait en parfaite osmose avec les précédents présentateurs, les nouveaux venus paraissent avoir un mal fou à s’y conformer naturellement. Bref, le public ne s’y retrouve pas, ce qui se confirme au niveau de l’audimat, en baisse d’environ 20 % par rapport au dernier épisode de l’ancienne formule.

Notre avis…

Difficile en effet, de contredire les réactions des réseaux sociaux, tant les présentateurs semblent sonner « faux ». Si Matt Leblanc limite la casse, le résultat final nous semble artificiel et pour tout dire, très décevant. Dommage, car avec une telle brochante de talents (nous pensons entre autres à Eddy Jordan, Chris Harris et Sabine Schmitz), la nouvelle formule aurait pu trouver son public. Mais il fallait pour cela, repenser complètement l’émission, la modeler aux personnalités des présentateurs et oser s’aventurer dans l’inconnu. Et c’est sans doute sur ce dernier point que Chris Evans n’a pas osé prendre de risques…