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Reprise par Citroën en 1968, la marque Maserati connaît des moments difficiles en ce début des années 70. Les Merak et Bora, étudiées un peu trop hâtivement, ne font pas le bonheur du service après-vente. Maserati implore la firme aux chevrons : il faut que le prochain modèle soit parfaitement au point ! Et ce sera le cas : dessiné par Marcello Gandini, le nouveau bébé porte le nom de Khamsin, un vent chaud et soufflant très fort en Egypte.

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De puissance, il en est également question sous le capot : on y voit le V8 de 4,9 litres et 320 chevaux, une mécanique bien connue des amateurs de la marque et qui a fait ses preuves en compétition. Si la direction et l’embrayage reprennent des solutions signées Citroën, l’ensemble est néanmoins fortement fiabilisé avant la mise en production. Une mécanique puissante et endurante, un équipement ultra luxueux (climatisation, cuir, direction assistée…) et une ligne intemporelle seront les atouts chocs de ce modèle.

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Hélas, lorsqu’elle voit le jour, en 1974, il est déjà beaucoup trop tard. La crise pétrolière tue les sportives les plus puissantes et la gourmande Khamsin peine à trouver acquéreur. Pire : en 1975, Citroën dépose le bilan de la marque au trident. Survivant difficilement, la marque finira par écouler seulement 435 exemplaires jusqu’en 1982…