Ce matin, la première voiture autonome a roulé sur la voie publique dans la commune wallonne de Han-sur-Lesse. Dans les semaines à venir, cette navette transportera les visiteurs vers les grottes de Han sur une distance de 500 mètres, entre le parking et les caisses enregistreuses. La navette utilise des capteurs Lidar pour détecter les autres usagers de la route et les obstacles.

Parcs d'attractions et hôpitaux

La navette en question est idéale pour une utilisation sur les campus, dans les parcs d'attractions et sur le parking d'un hôpital. Elle peut de plus, embarquer des passagers en fauteuil roulant, annonce l'Institut Vias. Un test avec une deuxième navette est prévu pour plus tard.

"Examiner les réponses

"L’objectif de l’institut Vias sera notamment d’étudier les réactions des passagers et des usagers de la route pour améliorer éventuellement la technologie et faire en sorte qu’elle s’intègre harmonieusement et en toute sécurité dans notre vie quotidienne", annonce Karin Genoe de Vias.

Problèmes pratiques

L'année dernière, l'Institut Vias a fait un test avec une voiture autonome, mais cet essai s'est déroulé sur un site privé. Aujourd'hui, pour la première fois, un véhicule sans conducteur circule dans la circulation. Le SPF Mobilité a dû modifier le code de la route à cette fin et a établi une procédure stricte pour le test.

Néanmoins, l'Institut Vias a encore rencontré des problèmes pratiques, tels que l’immatriculation et l'assurance de la navette autonome. Et puis il y a les problèmes pratiques : les phénomènes météorologiques tels que la pluie, le brouillard et la neige peuvent obstruer les capteurs, et l'infrastructure publique (comme les panneaux de signalisation et les voies de circulation) de notre pays pose parfois des problèmes.

"Ce n'est pas la fin, mais le début"

Le ministre de la Mobilité François Bellot est plutôt positif : " Je suis convaincu que pour améliorer la sécurité routière, la mobilité et contribuer à la réduction des effets nocifs du secteur des transports sur l’environnement, la mobilité de demain doit être plus partagée, plus connectée et plus intermodale. Les véhicules autonomes s’intègrent parfaitement dans cette logique. Ce n'est donc pas la fin d'un processus, mais bien son commencement. "