Comme la Formule 1, le GP2 Series s’est offert une trêve estivale bienvenue. Jérôme D’Ambrosio et l’écurie Dams en ont profité pour analyser les performances des dernières épreuves. Le représentant du RACB National Team dans l’antichambre de la catégorie-reine aborde la dernière phase du championnat en confiance.

Pas de repos pour les braves ! À croire que Jérôme D’Ambrosio a fait de cet adage sa philosophie de vie. Ne croyez pas qu’il a cédé à la tentation du farniente pendant l’interruption d’un mois. Tout juste notre compatriote s’est-il offert une petite semaine de repos. Le reste du temps, il l’a consacré à son métier de pilote.

Ainsi, il y a quelques semaines, le Brabançon a participé à l’épreuve de Formula Le Mans programmée dans le cadre des 1000 Km d’Algarve. Une façon intelligente et efficace de préparer l’ultime rendez-vous GP2 de la saison qui se déroulera sur le très beau circuit de Portimao. Associé à l’Italien Samuele Buttarelli, Jérôme a remporté les deux courses.

D’Ambrosio ne s’est pas limité à cette excursion fructueuse au Portugal.

«Je suis également retourné dans mon centre d’entraînement physique en Autriche», précise-t-il. «J’ai surtout mis l’accent sur l’endurance aux fortes chaleurs.  Ainsi, j’ai régulièrement effectué des sorties à vélo aux heures les plus chaudes de la journée. Une approche qui devrait s’avérer utile pour ce week-end dans les rues de Valence.»

La reprise du championnat rappelle de bons souvenirs au jeune Belge.

«C’est là que je suis grimpé sur mon premier podium la saison dernière», évoque-t-il. «Ce circuit urbain a très peu de points communs avec Monaco. À Valence, la piste est large et les dépassements sont possibles.  Je me souviens que l’an dernier, on disposait d’un bon grip. Je me demande comment l’asphalte, habituellement destiné à la circulation, aura évolué. Une chose est sûre : la gestion des pneus ne sera pas simple. Il s’agit d’une piste qui demande beaucoup de traction. Il y a pas mal de gros freinages et de réaccélérations. Ce qui use beaucoup les gommes soft que nous utiliserons. Les pneus représentent un élément complexe ; c’est une donne qui change d’un circuit à l’autre. À titre d’exemple, nous disposions de gommes super soft à Monaco et de medium à Silverstone. Chez Dams, nous avons profité de l’interruption pour remettre en question notre approche des réglages. Nous n’avons pas connu la réussite ces derniers mois et il est impératif d’inverser la tendance. Bien sûr, c’est le chrono qui dictera sa loi mais je suis confiant.»