Alors qu’on aborde le cap de la mi-saison en ATS Formel 3 Cup, Laurens Vanthoor compte 26 points d’avance sur son plus proche poursuivant. Mais le représentant du RACB National Team en Formule 3 allemande n’entend pas relâcher son effort.
Pas de doute, Laurens Vanthoor est bien l’homme fort de l’ATS Formel 3 Cup cette saison. Bas Leinders, le capitaine de l’équipe nationale, a pu s’en rendre compte personnellement lors du dernier meeting en date:
«Les deux victoires décrochées par Laurens à Oschersleben ont démontré, une nouvelle fois, à quel point notre jeune compatriote survole le championnat allemand de Formule 3. Manifestement, il est un cran au-dessus de ses rivaux. Non seulement, il signe d’excellentes performances en qualification et en course mais il se montre aussi très régulier. Des performances d’autant plus impressionnantes que notre jeune compatriote en est seulement à sa 2e saison en monoplace.»
Ce week-end, c’est sur l’EuroSpeedway que le Belge sera confronté à la concurrence.
«J’ai eu l’occasion d’effectuer des essais privés sur le Lausitzring voici deux mois, raconte le membre du RACB National Team. Deux journées menées tambour battant par mon écurie, le Van Amersfoort Racing. J’étais très satisfait du comportement de ma voiture à l’issue de ces tests mais je n’avais pas d’autre comparaison chronométrique que les temps signés par mon équipier. L’EuroSpeedway n’est sans doute pas le tracé qui me plaît le plus sur l’ensemble du championnat mais c’est un passage indispensable pour la conquête du titre. À l’issue de la première des deux courses, nous aurons précisément franchi la moitié du championnat. Il n’est pas question que je relâche mon effort, même si c’est à mes adversaires de tenter de faire le forcing pour tenter de réduire l’écart. Jusqu’à présent, les choses se déroulent comme je l’espérais mais je compte bien quitter l’EuroSpeedway avec de gros points dans l’escarcelle. Jusqu’à présent, c’est mon équipier, Stef Dusseldorp, qui me donne le plus de résistance mais, de temps en temps, d’autres jeunes pointent le bout du nez. À Oschersleben, ce fut notamment le cas de Nico Monien. Bref, de bonnes raisons pour faire écouter la Brabançonne au public allemand, ce week-end.»
Une tâche dont Laurens s’acquitte régulièrement avec brio.