Certes, la Bugatti Veyron n’est plus produite depuis quelques années. Il n’en demeure pas moins que c’est l’un des bolides les plus extravagants jamais produits par l’industrie automobile. Une supercar de tous les superlatifs que l’on doit à Ferdinand Piëch, petit-fils de Ferdinand Porsche et personnalité incontournable au sein du groupe Volkswagen, propriétaire de la marque de prestige depuis 1998.
L’un des éléments les plus remarquables de l’hypercar alsacienne ce sont ses jantes et ses pneumatiques. Il faut dire que l’engin a été développé pour dépasser la barre fatidique des 400 km/h. Autant dire que les pneus ont intérêt à être du genre costaud…
Hors norme
Sans surprise, les roues de la Veyron sont gigantesques, avec une section de 365 mm qui surpasse celle de la Chiron ou encore de la Lamborghini Aventador. Pas étonnant dès lors que le prix d’une roue (jante et pneu) dépasse les 30.000 €, soit plus de 100.000 € pour un train complet ! En outre, le constructeur exige que les pneus soient remplacés tous les cinq ans au maximum, peu importe le kilométrage effectué !
Les YouTubeurs de la chaîne Waterjet Channel sont parvenus à "ouvrir" une jante afin de voir ce qui se cache à l’intérieur. L’occasion de découvrir un élément en plastique, manifestement très solide, placé entre la jante et le pneu. Celui-ci sert de renfort en cas d’éclatement du pneu. On remarque aussi que le pneu est carrément collé à la jante afin d’assurer une rigidité optimale à très haute vitesse. De quoi endurer une force qui peut atteindre 5,442 G à vitesse maximale (431 km/h pour la Veyron Super Sport) !