Atkinson cède, Sollberg émerge ! La surprise de voir Atkinson mener les débats lors des 3 premières spéciales étant passée, ce sont les ténors du Championnat qui en décousent et les plus virulents sont Sollberg et Grönholm ; Subaru contre Peugeot ! L’avantage va pour l’instant à l’homme en bleu, mais il ne peut se laisser entraîner dans une promenade de santé car Grönholm ne lâche pas la pression. Cette situation, où le grand Finlandais se doit d’aller chercher la victoire pour garder une chance de titre, arrange finalement bien Loeb. Sa course n’est pas aussi flamboyante que les précédentes, mais sa prestation régulière est toute aussi empreinte de sagesse que de lucidité. Ce n’est pas à lui d’aller chercher le titre suprême et dès lors il peut calquer sa course sur ses adversaires, ce qu’il fait à merveille. Certes en début de 2e étape, il était dans le coup, mais depuis la mi-journée, il se contente de gérer, son retard étant passé de 3 à 41 secondes sur Grönholm. Les seconds couteaux ! Derrière, on ne s’amuse pas ou plutôt si ! La bataille fait rage ! Il y a d’abord la lutte de prestige entre les Mitsubishi de Galli et Rovanperra. Elles sont chez elles, et ce serait un affront que de terminer cette épreuve hors des points, d’autant que sa rivale de marché, la Subaru, est devant avec Sollberg ! Cette baguarre de chiffonier est saine et profitable pour la marque aux “diamants“ puisque, effectivement, les “Mitsu“ sont devant la seconde Subaru de Atkinson. Le premier leader est rentré dans le rang et alterne le haut et le bas. Mais l’homme du jour est François Duval ! Respectant les consignes de ramener les points pour le championnat constructeur, il est sorti quelque peu de sa réserve en signant le 3e temps dans la 17e ES et même le second chrono dans la suivante. Ces deux “accélérations“ lui permettent de remonter d’une place au général et d’en occuper la 6e actuellement ! Ils ne leur restent qu’une journée et cinq spéciales pour se départager ! © Patrick Hayot source : WRC