Ça y est, nous allons pouvoir mesurer en conditions réelles la mobilité offerte par un deux-roues! Première surprise, la selle, relativement haute (800mm) et plutôt large, si elle se montre confortable ne facilitera pas la vie aux plus petits, qui auront peut-être un peu de mal à poser les deux pieds bien à plat à l'arrêt. Hormis ceci, le Tmax se montre aisé à prendre en mains et très maniable, grâce à un encombrement plutôt mesuré et au moteur bicylindre, qui se veut plus onctueux que les monocylindres équipant habituellement les scooters. Les rétroviseurs sur tiges offrent une excellente vision, avec comme avantage complémentaire celui de passer au-dessus de ceux des voitures lorsque l'on se faufile entre celles-ci. La position est excellente, grâce au guidon qui tombe naturellement en mains, au petit dosseret de selle réglable sur trois positions, et à des repose-pieds permettant de poser les pieds bien à plat ou en appui sur le tablier avant.
Côtés pratiques
Côté pratique, la béquille latérale suffit la plupart du temps, d'autant qu'avec le frein de parking facile à manipuler, pas de risque d'instabilité ou de chute, même en pente. Si nécessaire, le Tmax se béquille sur la centrale sans aucune difficulté. Un bon point aussi pour le remplissage d'essence, bien situé à la naissance de la selle, mais nous aurions aimé un bouchon sur charnière, comme sur la majorité des motos. Ce réservoir fait quinze litres, notre consommation en rodage oscille entre 5 litres et 5,4 litres aux 100. Nous passons à la pompe tous les 220-250km, en regrettant de ne pouvoir atteindre 300km avec la même marge de sécurité. Pas de témoin de minimum d'essence, seulement une jauge relativement précise et un totalisateur de réserve qui s'affiche automatiquement lorsqu'il reste environ 3 litres dans le réservoir. Petit détail irritant, les plastiques noir brillant semblent se rayer rapidement, et la poussière s'y accroche facilement tant ils sont électrostatiques. Nous verrons à l'usage! Dommage aussi que les deux vides-poches du tablier, très pratiques, ne puissent être verrouillés lorsqu'on abandonne le Tmax. Impossible donc d'y laisser quoi que ce soit!
Des projets...
En ville, le Tmax ne montre que des qualités. Le moteur, onctueux, nous l'avons vu, emmène le Tmax avec aisance et vivacité, même en rodage, puisque nous essayons de ne pas dépasser 5.000 tr/min. Freinage puissant et rassurant: avec trois disques et l'ABS, nous n'en attendions pas moins! Le disque arrière paraît même un peu trop puissant; l'ABS déclenche relativement souvent. Sur autoroute, nous sommes un peu surpris par la bulle: relativement haute, elle protège plutôt bien, mais provoque au niveau de notre casque des remous particulièrement bruyants et fatigants. En décidant de vivre avec le Tmax, nous avions l'arrière-pensée d'en profiter pour tester divers équipement: la bulle "sport" plus basse, proposée dans le catalogue des accessoires de Yamaha, en fera partie dès le premier entretien. Nous avons d'autres idées, comme le top-case, pour augmenter la capacité de chargement du Tmax. Le coffre sous la selle, bien fini, ne peut guère contenir beaucoup plus qu'un intégral, ou un sac à dos, ou un portable. Le top-case apparaît vite comme un incontournable sur un deux-roues à vocation utilitaire, scooter ou moto! Nous verrons aussi comment monter un GPS, particulièrement pratique pour nous rendre à nos rendez-vous, mais visiblement pas très facile à monter sur le T-max, entièrement carrossé, guidon compris! Et puis nous irons un peu voir du côté de "l'After Market" ce qui est le plus plébiscité par les possesseurs de Tmax, afin de le tester pour vous!
Premières impressions
Nos premiers kilomètres nous laissent en tous cas entrevoir de belles perspectives en matière de mobilité. Le Yamaha Tmax paraît à l'aise en ville grâce à son gabarit relativement mesuré et à l'onctuosité de sa motorisation bicylindre, il semble apte à bouffer de l'autoroute grâce à son allonge et aux qualités dynamiques de son châssis, et nous avons déjà pu tester sa protection aux intempéries en étant pris sur le ring de Bruxelles dans un violent orage. Avec une bonne veste moto et un simple sur-pantalon de type Kway, nous sommes arrivés à bon port tout-à-fait sec!
A suivre donc…