1. Piastri gagne, mais ne peut pas fêter l'événement

En Hongrie, McLaren a confirmé sa supériorité. Il est en effet maintenant clair que l’équipe orange dispose de la voiture la plus rapide du paddock ! Les McLaren furent les plus rapides tant en qualification qu’en course, avec Piastri en tête après le premier virage. Mais McLaren, craignant Hamilton en troisième position, a tout de même décidé de donner l'avantage à Norris lors des derniers arrêts aux stands, en plaçant le Britannique en tête… à la condition qu'il rende sa place à son coéquipier ! Et il aura fallu maintes supplications de son ingénieur de course, pour que Norris finisse par céder à trois tours de la fin. Cela aura suffi à dégrader l’ambiance et à empêcher le jeune Piastri de fêter sa première victoire comme il se doit ! McLaren devra en tirer des leçons, car cette situation aurait pu être évitée.

2. Verstappen en ébullition

Il n'y a pas que chez McLaren que la radio a chauffé : entre Max Verstappen et son équipe Red Bull, les discussions sont également devenues de plus en plus tendues ! Dès le début, le Hollandais s’est échaudé lorsqu'il fut contraint de laisser Lando Norris repasser devant lui, après l'avoir dépassé en dehors des limites de la piste… Par la suite, les discussions n’ont fait que s’empirer et ont atteint leur paroxysme lorsque Verstappen, qui fut en duel avec Hamilton pendant la moitié de la course, a bloqué ses quatre roues et fut catapulté dans les airs par la roue avant de la Mercedes. Une collision qui n'a finalement pas eu de conséquences.

3. Pérez a fait une bonne course

L'avenir chez Red Bull n'est pas assuré pour Sergio Pérez ! S’il vient de signer une prolongation de contrat chez Red Bull, plusieurs clauses de ce contrat pourraient entraîner son licenciement, notamment en cas de performances décevantes. Et on peut dire que le Mexicain a de quoi être inquiet, si l'on considère ses six dernières courses : deux abandons, 8e, 7e, 17e et 7e. Ce week-end, il a également tutoyé un mur lors des qualifications, mais en course, il s’est joliment rattrapé et a terminé dans les points. Il n'en reste pas moins que sa place est menacée, les plus grands prétendants pour 2025 étant Ricciardo, Tsunoda, voire même… un certain Carlos Sainz !

4. Magnussen en moins, Bearman en plus

En ce qui concerne le marché des pilotes pour 2025, nous en savons un peu plus que la dernière fois. Oliver Bearman a signé avec Haas et, après avoir fait un brillant début en tant que remplaçant en début de saison, il sera à temps plein en F1 ! Changement d’ambiance pour Magnussen : son contrat n’a pas été renouvelé par l'équipe américaine et il devra trouver une nouvelle maison. Enfin, Stroll a tacitement renouvelé son contrat chez Aston Martin. Il reste donc quelques places à prendre dans plusieurs écuries pour 2025 : Red Bull (si Pérez n'est pas performant), Mercedes, RB, Haas, Alpine, Williams et Sauber. On attend surtout la décision de Sainz, qui devrait entraîner de nombreuses autres décisions…

5. Le 200ème podium d'Hamilton et quelques autres chiffres

Le GP de Hongrie 2024 ne restera pas uniquement dans les annales pour les messages radio, elle occupera une place particulière dans les livres d'histoire pour d’autres raisons... En effet, c'est la toute première fois qu'un pilote né après 2000 (et au 21e siècle) parvient à remporter une course : Oscar Piastri est né le 6 avril 2001. A une autre exception près, tous les autres pilotes vainqueurs de Grand-Prix sont nés au 20e siècle : il s'agit de Luigi Fagioli, né en 1898, qui est également le vainqueur le plus âgé de tous, à 53 ans et 22 jours, lors du GP de France 1951. Parmi les autres chiffres marquants de ce Grand-Prix, notons que Lewis Hamilton a décroché son 200e podium, augmentant encore son avance sur Michael Schumacher (155). Enfin, il s'agit du premier doublé de McLaren depuis le GP d'Italie 2021. Quant au précédent, il remonte à… 2010 !