Lancé en 2012, le moteur PureTech 1.2 du groupe Stellantis a été plusieurs fois récompensé pour sa sobriété et ses performances. Il a notamment été nommé meilleur moteur de l’année dans sa catégorie en 2015 et 2018. Mais un moteur performant n’est pas forcément un modèle de fiabilité…

Depuis ses débuts, ce bloc que l’on retrouve sur des Citroën, des Peugeot, des DS et des Opel souffre d’une certaine fragilité. Lors de sa conception, les ingénieurs français ont opté pour une courroie de distribution lubrifiée par l’huile du moteur. De quoi réduire les frictions internes et, dans le même temps, la consommation. Sauf que ce choix technique entraîne une surconsommation de lubrifiant et une usure prématurée de ladite courroie. De l’huile doit donc être ajoutée tous les 1.000 km sous peine de faire face à divers problèmes mécaniques, voire à une casse moteur !

Une fronde collective

Mais les quelque 15.000 clients lésés sont bien décidés à ne pas se laisser faire. Tous souhaitent que Stellantis prenne enfin cette problématique au sérieux. Malgré une vaste campagne de rappel en 2020 et une reconnaissance timide de la fiabilité balbutiante du moteur par le groupe automobile deux ans plus tard, à l’heure d’écrire ces lignes, aucun plan d’indemnisation n’est à l’ordre du jour. Une léthargie qui a le don d’irriter les milliers de victimes, liguées sur un groupe Facebook dédié, et aujourd’hui représentées par un avocat expert en ce domaine.

Signe que la fiabilité du moteur PureTech 1.2 d’origine est bel et bien problématique : le groupe franco-italien a aujourd’hui remplacé la courroie qui posait problème par une chaîne sur le nouveau PureTech 1.2 Hybrid que l’on retrouve notamment sous le capot de la Citroën C5 Aircross ainsi que des Peugeot 3008 et 5008.

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