1. Il était, à la base, l’un des trois modèles à profiter de la synergie avec PSA

Initialement, Opel et PSA devaient collaborer sur le développement de trois modèles : un petit SUV (Crossland), un grand SUV (Grandland X) et un utilitaire, à savoir le remplaçant du Combo. Depuis le rachat de la marque par PSA, nous supposons évidemment que les collaborations iront bien plus loin !

2. Ce n’est pas le frère du nouveau Peugeot 3008

Non, le Crossland X se situe un niveau en-dessous. Le cousin germain (!) du 3008, ce sera la Grandland X. Le Crossland X, lui, a également un cousin français, mais celui-ci n’est pas encore présenté : il s’agira du petit crossover Citroën C-Aircross. En effet, les dimensions de cette Opel Crossland X sont assez compactes : 4,21 m de long, 1,77 m de large et 1,59 m de haut. Cela ne l’empêche pas d’annoncer un volume de coffre assez généreux : de 410 à 520 litres et une belle habitabilité arrière.

2. Il utilise une nouvelle plateforme de chez PSA

Si vous lorgnez du côté de ses entrailles, vous n’y trouverez pas de base commune avec un autre modèle Opel. Et pour cause, le Crossland X utilise une nouvelle plateforme, étudiée chez PSA pour supporter la future Citroën C-Aircross, à savoir le petit SUV frappé des chevrons. Il ne partage donc pas non plus, les mêmes dessous que le Peugeot 2008.

3. Il reprend des moteurs Peugeot et Citroën

Ce n’est pas que la plateforme qui est empruntée à PSA, ce sont également les mécaniques. Si Opel dispose d’un petit 3 cylindres essence et de moteurs 1.6 l diesel, ce sont toutefois les 1.2 l essence et 1.6 l diesel de PSA qui sont repris. En essence, le petit trois cylindres développe 81 (atmosphérique), 110 ou 130 chevaux (turbo) et en diesel, le 4 cylindres délivre 99 ou 116 chevaux.

4. Il est produit chez Opel

S’il reprend des éléments techniques aux voitures françaises de chez PSA, il est toutefois produit dans une usine Opel, à savoir, celle de Saragosse, en Espagne. Son cousin de chez Citroën (le C-Aircross) y sera produit également.

5. Son style est 100 % Opel

On aurait pu croire qu’une telle collaboration aurait eu des répercussions sur le design. Mais non : le Crossland X a été dessiné chez Opel de manière parfaitement hermétique vis-à-vis de PSA. Même refrain dans l’habitacle : pas d’instrumentation digitale à la manière d’une Peugeot 3008, mais une planche de bord très classique calquant celle des Astra et autres Mokka X.

6. Ce n’est pas un SUV, mais un crossover

Les monovolumes n’ont vraiment plus la cote, contrairement aux crossover et autres SUV. C’est la raison pour laquelle Opel a décidé de remplacer le Meriva par quelque-chose au look plus aventurier. Toutefois, le Crossland X ne peut prétendre au statut de « SUV », car il a déjà un frère de gamme qui revendique ce rôle : le Mokka X. Le Crossland X, lui, se veut plus familial et moins baroudeur. D’ailleurs, il ne dispose pas de la transmission intégrale. Cela ne signifie pas pour autant que tous les monovolumes seront abandonnés : lorsque le Grandland X sera lancé, le Zafira continuera sa carrière parallèlement.

7. Il a perdu les portes arrière antagonistes

Et pour trois bonnes raisons : ces dernières sont lourdes, auraient engendré une visibilité inférieure et surtout, ne sont pas vraiment compatibles avec la nouvelle plateforme partagée avec PSA. Celle-ci permet toutefois un solide gain de poids : Opel annonce jusqu’à 200 kg de gagnés face au Meriva !

8. Il perd les « Flex »

Le précédent Meriva possédait des sièges arrière extraordinairement modulables : en repliant le dossier central, on pouvait rapprocher les sièges extérieurs et favoriser ainsi l’habitabilité. C’étaient le « FlexSpace ». Le Crossland X perd ces attributs mais proposera sur demande, une banquette arrière coulissante. Le « FlexRail », un rail situé entre les sièges avant et sur lequel vient se poser un ensemble de rangements interchangeables, a lui aussi disparu. Enfin, le « FlexFix », ce tiroir porte-vélos intégré dans le bouclier arrière n’est plus disponible non plus.

9. Il récupère des équipements de PSA

Ça, c’est la bonne nouvelle. S’il perd quelques particularités propres à Opel (voir ci-dessus), il gagne en revanche quelques équipements bienvenus comme l’affichage tête-haute (head-up display) ou le grand toit panoramique (fixe). Le système multimédia, pour sa part, est toujours signé Opel et le système de conciergerie « On Star » est également présent. Enfin, notons la présence d’un système de recharge de smartphone par induction.

10. Il peut déjà être commandé

Si les carnets de commande sont déjà ouverts, sachez que sa présentation en concession n’est pas attendue avant le mois de juin, de même que les première livraisons. Les prix sont compris entre 17.900 € (1.2 essence 81 ch, finition Edition) et 23.300 € (1.6 diesel 116 ch, finition Innovation). Une version 1.2 essence de 110 ch en boîte manuelle et en finition Innovation revient à 21.100 €.