Les trois Peugeot HDi FAP se sont succédées en tête dans ce premier tiers de course. Après la n°8 (Lamy/Sarrazin/Wurz), la n°9 (Montagny/Zonta/Klien) a mené pendant plus d’une heure grâce à un superbe quadruple relais de Franck Montagny, avant que Christian Klien ne soit heurté par un concurrent lors d’un dépassement et ne perde un tour. C’est désormais la n°7 (Gené/Minassian/Villeneuve) qui est leader devant l’Audi n°2 et la Peugeot n°9. Stéphane Sarrazin pointe à la 6ème place au volant de la Peugeot 908 HDi FAP n°8. Plus de 1800 km ont été parcourus et la « nuit magique des 24 Heures »  commence dans la Sarthe.

Le film de la course depuis 20h

A 20h54, Jacques Villeneuve franchit la barre des 100 tours sur la Peugeot n°7. A 21h, Franck Montagny (n°9) passe en tête. Dans son 102ème tour, la Peugeot n°8 pilotée par Stéphane Sarrazin signe un chrono de 3’19’’394, à moins d’ 1 seconde du record absolu en course vieux de 37 ans. A 21h15, Franck Montagny cède le volant de la Peugeot n°9 à Klien après avoir enchaîné 4 relais et passé plus de 2h30 en piste ! A 22h08, la Peugeot n°9 leader pilotée par Christian Klien est percutée par un concurrent lors d’un dépassement et termine dans le bac à gravier aux Virages Ford. Elle repart 3ème. La Peugeot n°7 lui succède en tête devant l’Audi n°2. Stéphane Sarrazin et Marc Gené quadruplent leurs relais.

Christian KLIEN (Peugeot 908 HDi FAP n°9) : « Mon second run dans la nuit a été beaucoup plus dur que le premier. En qualif, je n’ai pas beaucoup roulé de nuit. J’ai voulu doubler un concurrent à l’entrée des Virages Ford et il ne m’a pas vu. Il m’a touché et j’ai fini dans le bac à gravier. J’ai perdu un tour. C’est dommage car j’étais en tête pour mes 1ers 24 Heures du Mans. »

Jacques VILLENEUVE (Peugeot 908 HDi FAP n°7), à 22h : «C’est encore plus passionnant cette année, il y a plus de rythme, nos voitures vont plus vite et on a roulé en tête. Il est trop tôt pour penser à la victoire car la course est encore longue, mais il n’y a pas trop de stress pour l’instant. La preuve, je n’ai pas hésité une seconde lorsque l’équipe m’a demandé par radio de laisser passer Franck Montagny quand il est arrivé dans mon sillage. »