Mercedes SL 73 AMG
Oui, vous avez bien lu « 73 » et non « 63 » ! Cette sulfureuse version de la Mercedes SL fût lancée juste avant le changement de millénaire. Sous le capot, vous l’aurez compris, on retrouve un moteur d’une cylindrée de 7,3 litres. Ce V12 servira d’ailleurs par la suite aux… Pagani Zonda ! Excusez du peu… Toujours est-il qu’avec 525 chevaux et un couple « camionesque » de 750 Nm, ce moteur atmosphérique étripait le macadam. Pourtant, d’un point de vue stylistique, la plus grande sobriété était de mise… Pour en trouver une, soyez à l’affût : moins de 90 exemplaires ont vu le jour.
Shelby GLH-S
Les Américains ont le sens de l’humour ! Sous cette enveloppe on ne peut plus banale de berline compacte des années 80, se cache un tempérament à faire frémir les pilotes avertis ! Revue et corrigée par Shelby, la Dodge Omni, petite compacte anodine, se voit pousser des ailes. Le nom « GLH » donne déjà le ton : « Goes Like Hell », soit approximativement « Marche du feu de Dieu » ! Le « S » pour « S’more » désigne la version la plus délurée. Le 4 cylindres turbo de 2,2 litres délivre 175 chevaux sur les seules roues avant, ce qui promet une vitesse de pointe approchant les 250 km/h… 500 exemplaires seulement furent produits.
Allard J2
Sous une allure qui rappelle les années 30, cette Allard de 1949 cache un cœur pour le moins généreux : un V8 Ford ou Mercury, développant aux alentours des 100 chevaux. Pour une carrosserie symbolique et une masse située sous la tonne, voilà qui promet des performances de tout premier plan ! En 1950, une Allard grimpa d’ailleurs sur la troisième marche du podium aux 24 heures du Mans, animée cette fois par un moteur Cadillac.
Sovam 1300 GS
La résurrection de la marque Alpine a mis les berlinettes sportives françaises des années 60 sous les feux de la rampe. Hélas, la Sovam semble désespérément dans l’ombre. Pourtant, elle aussi fait appel à un moteur Renault Gordini. Mais originalité de la formule, il n’est pas ici situé en porte-à-faux arrière, mais à l’avant et il entraine les roues… avant ! Chose pour le moins insolite en ce milieu des années 60… Surtout pour une sportive !
ATS 2500 GT
Au début des années 60, Ferrari connaît un vrai séisme quand ses éléments les plus brillants prennent la porte. Ces derniers se regroupent entre eux et décident de concurrencer leur ancien employeur en fondant leur propre entreprise, moyennant les finances du Comte Volpi. La concurrence doit se faire sur la piste et sur la route. En matière d’automobile de tourisme, la firme développera la 2500 GT, avec un V8 de 2,5 litres à vilebrequin plat, fournissant pas moins de 245 chevaux !