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Pour bien comprendre l’impact de cette voiture, un historien de la marque n’hésita pas à déclarer que cette 410 Superamerica était à Ferrari ce que la… Royale était à Bugatti ! Une voiture de tous les extrêmes, reprenant les meilleures solutions techniques de l’époque. Et de fait, le cœur de cette Ferrari, c’est le V12 directement dérivé des monstres de compétition. Une usine à gaz dessinée par l’ingénieur Lampredi et cubant ici 4,9 litres de cylindrée. Ce moteur, victorieux aux 24 heures du Mans 1954, développe ici la bagatelle de… 400 chevaux, une puissance absolument ahurissante pour l’époque !

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Ses solutions techniques, sa carrosserie signée Pinin Farina et son habitacle fini à la main tentaient d’expliquer un prix pharaonique. A l’instar de la Bugatti Royale, cette Ferrari 410 Superamerica Série III ne fut pas un immense succès commercial : seuls 12 exemplaires furent produits. En revanche, les bons de commande étaient signés par les personnalités les plus célèbres de l’époque : le Shah d’Iran Mohammed Reza Pahlevi, l’empereur du Vietnam Bao Dai, le roi de la pâte Pietro Barilla et Enrico Wax, célèbre businessman dans le monde du Whisky.

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La voiture présentée par RM Sotheby’s est le 4ème exemplaire produit et le seul à avoir été équipé de série d’une teinte noire et de phares sous bulle. En parfait état et toujours dotée de sa boîte, son moteur et son différentiel d’origine, cette 410 Superamerica de 1959 est estimée entre 6 et… 8 millions de dollars ! Intéressé ? la voiture sera mise en vente le 14 août à Monterey.

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