La société californienne a décidé aussitôt de faire appel. Son avocat, Zac De Kievit, a expliqué qu’elle voulait "éviter que des centaines de milliers de citoyens italiens soient privés d’une solution sûre, fiable et économique pour circuler dans leur ville". Comme dans d’autres villes européennes et nord-américaines, Uber-pop permet à n’importe qui ayant une voiture et un permis depuis au moins trois ans de s’enregistrer et de transporter des clients, à un prix inférieur à celui pratiqué par les sociétés de taxis locales.
Dès la mi-avril, des associations de chauffeurs de taxi avaient déposé un recours devant le tribunal de Milan contre Uber. Le juge Claudio Marangoni, cité par l’agence AGI, avait alors précisé qu’Uber disposait de 15 jours pour se conformer à sa décision. Il avait estimé dans sa décision que le mode de fonctionnement d’Uber entraînait des frais nettement inférieurs au regard de ceux des taxis traditionnels, et représentait donc une concurrence déloyale.