Plus toute jeune, on attendait impatiemment la relève de l’Audi A4. Et la voilà qui pointe le bout de son museau ! Sans réelle surprise, elle ressemble à une A5 qui aurait gagné deux portes supplémentaires. On ne va certainement pas se plaindre, car élégance, style et bon goût sont toujours conjugués, même si le classicisme obligatoirement de mise empêche toute originalité débordante. La nouvelle A4 grandit de 12 centimètres, pour culminer maintenant à 4m70. Plus si petite que ça, la berline familiale ! Cinq motorisations sont prévues, dont trois diesels. A ce sujet, on note la disparition du célèbre 1.9 TDI, les seuls moteurs mazouts disponibles étant les V6 3.0 TDI (240 chevaux) et 2.7 TDI (190 chevaux) et le 4 cylindres 2.0 TDI de 143 chevaux. Cette dernière motorisation équipera même une version économique appelée e Concept, équivalente à la série Bluemotion de Volkswagen et qui vise une consommation et des rejets minimaux. En modifiant l’assistance de direction, en rallongeant les rapports de transmission et en coupant le moteur au besoin, la consommation chute pour atteindre 4,9 l/100 km et les émissions sont limitées à 129 grammes au kilomètre. En essence, c’est le V6 3.2 FSI (dans une variante à 265 chevaux) et le 1.8 TFSI (160 chevaux) qui rempilent. Plus de doute possible, avec un minimum de 143 chevaux et une longueur de 4,7 m, l’A4 monte en gamme ! A l’intérieur, pas de grosses surprises non plus, seulement un habitacle parfaitement fini, comme à l’accoutumée, et un style qui s’inspire de l’A6. Evolution plutôt que révolution donc… A découvrir au salon de Francfort.