Autoliv baptise son système le « freinage Torricelli », en hommage au physicien Evangelista Torricelli qui a inventé le baromètre. Le freinage s’appuie sur un système à dépression qui crée la plus grande force d’appui possible en cas de situation d’urgence. Beaucoup d’accidents sont dus à des conducteurs qui freinent trop tard et pas assez fort.
Le freinage Torricelli est lié au système de freinage automatique de la voiture et n’est activé qu’en cas de risque de collision. Il est composé d’un plateau à dépression situé sous la voiture et qui est capable de produire une force d’appui de 1.500 kg. A 70 km/h, la distance de freinage serait ainsi réduite de 40 %. La « ventouse » fonctionne tant sur un asphalte sec que sur de la glace, alors que le freinage classique est fortement dépendant de l’adhérence au sol.
Autoliv admet que plusieurs étapes de développement sont encore nécessaires avant d’envisager une production en série. « Le plus gros obstacle au freinage Torricelli c’est qu’il est trop efficace. Pour le mettre en conformité avec les équipements de sécurité actuels, il faudrait adapter quelques équipements comme les prétensionneurs de ceinture. » explique Ola Boström, à la tête d’Autoliv Research.