Un haut de gamme déjà bien attractif, puisque le bloc quatre cylindres de 2.0 L développe 184 ch (ou 163 dans notre cas), avec un couple de 380 Nm et des rejets annoncés de 119 gr CO2/km et une consommation normalisée de 4,5 l/100. La Série 1 2011 inaugure un nouveau principe d'équipement avec des finitions baptisées "Urban" et "Sport", qui réunissent un package d'aménagements et de finitions spécifiques, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, reflétant chacun une personnalité. Notre Série 1 "Sport" avait particulièrement fière allure sous sa robe Karmesinrot, une teinte non métallisée et donc sans supplément, c'est toujours ça de pris! Hélas, et comme toujours chez le constructeur allemand, bon nombre d'équipements figurent sur la liste des options dans laquelle il faudra généreusement piocher pour enrichir l'équipement. La "Sport" Line vaut donc 1.625€, cher payé pour quelques éléments en alu ou en noir, un volant et des sièges sport, un accoudoir central ou quelques touches de chrome sur le tableau de bord.
La valse des options
On continue avec le Comfort Pack Plus (2.885€) qui inclut le Servotronic, le rétro anti-éblouissement, le PDC arrière, les antibrouillards, le détecteur de pluie et l'allumage des phares, la climatisation électrique, le cruise control et quelques autres babioles. Ajoutons encore le Light Pack (1.540€) avec un éclairage au xénon adaptatif, le Connectivity Pack (2.360€) avec le système de navigation Professional et le kit mains libres avec connexion USB. N'oublions pas l'excellente et indispensable boîte auto à 8 rapports, facturée hélas à 2.190€, et l'intérieur cuir à 1.620 €. Résultat: 13.200 € d'options et donc un prix total de 41.120€. Pas mal, pour une entrée de gamme… Une fois la pilule avalée et le contact mis, nous retrouvons avec énormément de plaisir tout le savoir faire de BMW. La Série 1 avec son petit air de break de chasse nous plaît, avec son long capot et son cockpit ramassé.
Le plaisir de conduire…
Il nous plaît aussi avec son équilibre des masses, sa propulsion arrière, son comportement incisif et joueur. L'habitacle, dont la finition en net progrès fait oublier l'ancienne génération, permet de trouver immédiatement une bonne position de conduite, assis plutôt bas, et induisant une conduite dynamique. Notre modèle se contentait de 163 ch, et nous ne l'avons jamais vécu comme punition. La boîte automatique fait vraiment partie des options à privilégier tant elle fait merveille en toutes circonstances. Réactive et rapide, elle participe au plaisir de conduire, et le "Driving Experience Control", ce petit bouton à gauche de la console et qui permet de choisir entre les modes Sport+, Sport, Comfort, et Eco Pro, ajoute encore au plaisir en intervenant sur les modes de passage de la boîte, mais aussi sur la gestion moteur, la suspension et la direction.
… Et l'économie
Le mode Eco Pro, comme son nom l'indique, favorise la conduite économique par ses réglages spécifiques mais aussi par des conseils qui s'affichent au tableau de bord. Ce mode intervient même sur la gestion de la climatisation. L'économie de carburant s'affiche d'ailleurs sur l'info display en indiquant le nombre de km gagnés! Sans rouler comme un sauvage, sans beaucoup faire attention non plus (le mode Eco Pro doit être sélectionné manuellement lors de chaque mise en route, le système se mettant par défaut sur le mode normal, nous avons régulièrement oublié de privilégier le mode économique), notre consommation s'est limitée à 6l/100, plutôt pas mal pour 163ch! Economie ne rime pas sur la Série 1 avec anémie! Alors, parfaite? Pas loin en tous cas, si on escamote le volet budget! Parce qu'à ce prix là, la Série 1 ne s'offre par à tout le monde, c'est le moins que l'on puisse dire! Encore une critique, un détail certes, mais crispant: nous aimerions comprendre pourquoi dans une BMW nous pouvons brancher notre iPod, écouter notre musique et voir la pochette s'afficher, et pas dans une autre, notre Série 1 en l'occurrence. Une connectivité à géométrie variable…