François Piette

8 FÉV 2010

BMW X5 : Une grosse révision pour le printemps !

BMW réfute toujours la notion d’utilitaire pour son X5, en l’appelant SAV plutôt que SUV, ce qui le rend plus « actif ». Un constat d’autant plus vrai avec ce facelift, qui peaufine ses aptitudes routières et le rend plus performant que jamais !

Des détails de style

Ses prises d’air plus larges et ses boucliers plus travaillés le rendent plus sportif que jamais. Les éléments en plastique façon « baroudeur » sont désormais peints, ce qui le rend forcément plus fragile en évolution en tout-terrain, mais l’assoient visuellement mieux sur la route.

Dans l’habitacle, où jusqu’à sept personnes peuvent prendre place, on note que le X5 profite désormais d’un iDrive plus intuitif. Le package des aides à la conduite reste au plus haut niveau, avec l’affichage tête haute, les phares directionnels, l’avertisseur de franchissement de ligne blanche, le régulateur de vitesse actif, l’avertisseur de limite de vitesse…

Des moteurs à la page

En diesel, la version de base est établie avec le 6 cylindres 3 litres diesel de 245 chevaux et 540 Nm. Un moteur à la large plage d’utilisation et qui limite la consommation à 7,4 l/100 km et les émissions à 195 g/km. Sous l’appellation xDrive40d se cache non pas un V8 de 4 litres, mais bien un 6 cylindres biturbo, de 3 litres et 306 chevaux. Une belle cavalerie, doublée d’un couple plantureux de 600 Nm ! Plus rageur que le moteur « de base », il consomme à peine plus : 7,5 l/100 km, soit 198 g/km.

En essence, l’excellent 6 cylindres biturbo de 306 chevaux et 400 Nm est disponible sous le capot de la version xDrive35i. Il assure un brio assez éloquent, avec un 0 à 100 km/h en 6,8 secondes et une consommation de 10,1 l/100 km. Au-dessus, et juste sous la version « M », on déguste le xDrive50i, qui se voit animé par un V8 de 4,4 l, suralimenté et affichant pas moins de 407 chevaux. Avec lui, atteindre les 100 km/h est une formalité atteinte en 5,5 secondes seulement et il se voit capable d’atteindre les 250 km/h sur les autobahns allemands. Il sirote ses 12,5 l/100 km, ce qui peut paraître glouton, mais reste raisonnable si l’on considère la masse et la puissance.

Tous ces moteurs se voient associés à la nouvelle boîte automatique à 8 rapports.
 

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