Sa ligne sculpturale, très « art-déco », ne semble avoir pris aucune ride. La finesse des arrondis se marrie fort élégamment avec la puissance des traits latéraux pour conquérir le cœur des amateurs de cette fin des années 30. Avant les événements tragiques qui s’annoncent, le monde s’octroie une dernière fête !
La toute dernière !
Quelque 32 Bugatti Atalante seront produites, dont les douze dernières seront carrossées en aluminium. Le modèle que vous avez sous les yeux est tout simplement le tout dernier de la série, portant logiquement le numéro « 32 ». Ayant traversé les années sans encombre, ce modèle a gardé encore bon nombre d’éléments originels, en ce compris tout le groupe motopropulseur et une bonne partie des boiseries qui composent son architecture.
160 chevaux
Cette 57C est équipée, comme le suffixe « C » le laisse supposer, d’un moteur à compresseur. Il s’agit en l’occurrence d’un 8 cylindres en ligne, à double arbre à cames en tête et d’une cylindrée de 3,2 litres. Il développe dans cette configuration environ 160 chevaux, une puissance particulièrement impressionnante pour l’époque !
Proposée à la vente new-yorkaise de RM Sotheby’s « Driven by Disruption », ce modèle est estimé à environ 2 millions d’euros. Ce qui est, toute proportion gardée, une somme raisonnable au vu du pedigree et de la folle envolée des prix actuelle.