Avant l’entrée en vigueur du Car-Pass, on comptait entre 60.000 et 100.000 compteurs truqués chaque année. Mais le travail de l’association a porté ses fruits, puisque l’on enregistrait en 2013 seulement 1.085 cas de fraude au compteur kilométrique. Cela grâce à la collaboration des entreprises actives dans le secteur automobile, qui doivent noter quotidiennement le kilométrage des voitures qui passent chez elles et le communiquer à la centrale Car-Pass. L’historique du véhicule est donc tracé. Et à la fin de l’année, on note parfois quelques écarts… Voici les plus grosses fraudes :
1. Volkswagen Bora (1999)
400.180 km de moins, de 587.000 à 186.820
2. Audi A8 (2005)
326.813 km de moins, de 506.296 à 179.483
3. Mercedes E220 CDI (2007)
314.194 km de moins, de 495.650 à 181.456
4. Mercedes ML280 CDI (2007)
302.188 km de moins, de 412.434 à 110.246
5. BMW 320d (2001)
299.234 km de moins, de 480.214 à 180.980
6. Audi 80 (1986)
294.205 km de moins, de 360.250 à 66.045
7. Mercedes E220 (1999)
291.344 km de moins, de 490.278 à 198.934
8. Renault Clio (2008)
275.052 km de moins, de 397.422 à 122.370
9. Mercedes E220 (1996)
272.638 km de moins, de 382.705 à 110.067
10. Opel Astra (2002)
250.686 km de moins, de 423.793 à 173.107
Un intérêt croissant à l’étranger
Le Car-Pass n’enregistre pour l’instant que le kilométrage des véhicules belges. Mais le système commence à se faire connaître à l’étranger. Le Car-Pass a par exemple permis de détecter 198 cas de fraudes au compteur kilométrique et de démanteler une bande d’escrocs spécialisés dans l’exportations de voitures d’occasion entre la Belgique et la France.