Qui a dit qu’avoir la fibre écologique n’était pas compatible avec l’amour de l’automobile ? Si d’aucuns tentent de vous le faire croire, sachez que c’est totalement faux ! Et le nouveau souverain anglais, Charles III, est là pour le démontrer.
Depuis le début des années 1970, il revendique en effet sa passion pour la nature. Une sensibilité qui s’exprime au travers d’une multitude d’initiatives favorables à l’environnement. Pour autant, le roi Charles ne dit jamais non lorsqu’il s’agit de prendre place à bord d’un coupé sportif ou d’une limousine plus cossue fabriquée sur l’île. L’occasion de dresser un petit inventaire de ce qui trône dans son royal garage.
Produits locaux
Sans surprise, ce sont les marques britanniques qui tiennent le haut du pavé avec, semble-t-il, une nette préférence pour les modèles produits par Aston Martin. D’après nos collègues du quotidien The Guardian, la flotte du roi Charles compterait plusieurs de ces derniers (dont une DB6 Volante de 1970, offerte par sa mère à l’occasion de son 21e anniversaire), mais également des Bentley, des Rolls-Royce, des Jaguar et des Land Rover. Il faut dire que ce fringant septuagénaire a certainement reçu son amour de la conduite de sa mère, feue la reine Elizabeth II qui, on le sait, prenait régulièrement le volant de ses Land Rover lors de ses échappées en Écosse.
Tout ce petit monde est conservé au Royal Mews (les écuries de la famille royale britannique) à Buckingham Palace. C’est là que sont notamment entreposées une somptueuse Rolls-Royce Phantom V du début des années 1960, la Phantom IV de sa mère ainsi qu’une rarissime Phantom VI. À elles seules, ces trois voitures ont une valeur combinée estimée à près de 5 millions € !
En dehors de ces limousines d’un autre âge, le roi Charles aurait également été aperçu au volant d’une Jaguar i-Pace et même d’une Tesla Model S. Mais il est difficile de savoir s’il s’agissait de modèles prêtés par les constructeurs ou d’achats personnels…
Cheese and wine
Notez que la DB6 Volante du roi Charles, que l’on a notamment pu apercevoir lors du mariage du prince William, a été convertie pour fonctionner au bioéthanol. Un carburant qui est produit à l’aide de surplus de vin blanc produit localement mais aussi de lactosérum issu de la production de fromage. La formule a été mise au point par la société britannique Green Fuels qui, régulièrement, livre le roi en carburant alternatif !