Au salon de Bruxelles, le prototype était exposé, mais la voiture que vous voyez ici est bel et bien la C4 Cactus définitive qui sera disponible en concession à partir de juin. Citroën a parfaitement réussi à transposer le look du prototype sur la voiture de série. Les traits les plus marquants sont évidemment les « airbumps », des petits coussins d’air en matière synthétique qui parent les chocs latéraux sur les portières et qui sont disponibles en 4 couleurs. Ils font partie intégrante du look résolument « à part » de la C4 Cactus. Citroën l’avoue par ailleurs : « Le design ne plaira sans doute pas à tous… Peu importe ! »

Intérieur

Question dimensions, la C4 Cactus se situe entre la C3 et la C4. L’empattement est identique à la C4 berline et quelques idées intelligentes ont réussi à dégager de l’espace supérieur. Ainsi, l’airbag passager déménage du tableau de bord au ciel de toit, une première mondiale. La boîte robotisée ne se commande pas avec un levier, mais bien avec 3 boutons (D, N et R) et des palettes au volant pour qui entend contrôler la chose de plus près.

Les développeurs se sont débarrassés du plus grand nombre de boutons possibles pour les centraliser dans un écran tactile moderne de 7 pouces. La connexion internet et les applications ne manquent pas non plus à l’appel et tous les instruments sont 100% digitaux.

Poids plume

La C4 Cactus se devait d’être légère. Elle accuse environ 200 kg de moins qu’une C4 berline, entre autres grâce aux fenêtres arrière qui s’ouvrent vers l’extérieur plutôt que de descendre (11 kg de gagnés) ou à la banquette arrière rabattable en une partie (6 kg plus légère). Bien des pièces ont été empruntées à d’autres modèles. Ainsi, on reconnaît les rétroviseurs de la C-Elysée et l’écran tactile de la Peugeot 308.

Avec une masse de moins d’une tonne, de petits moteurs suffisent. Citroën a opté pour de petits 3 cylindres essence (82 ou 110 chevaux) et des 4 cylindres diesel (92 ou 100 chevaux). Et cette C4 Cactus se révèle particulièrement sobre : 3,1 l/100 km, soit 82 g CO2/km. La transmission intégrale n’est pas au programme.

Les coûts

La grande question, c’est naturellement de savoir combien cette sympathique Citroën va coûter, une question à laquelle la marque française ne peut encore répondre. L’importateur belge travaille à quelques solutions alternatives, comme un forfait mensuel, ou un prix par kilomètre pour l’achat, le carburant, l’entretien et l’assurance. Nous sommes curieux…