Tout a démarré avec l’affaire Volkswagen, rapidement rebaptisée « dieselgate ». Le scandale est lié à l’utilisation d’un logiciel truquant les émissions de NOx lors des tests d’homologation. L’affaire a rapidement fait grand bruit, peut-être un peu trop d’ailleurs, car toutes les rumeurs les plus farfelues se sont rapidement développées.
NOx et non CO2
Si Volkswagen a communiqué avoir également falsifié les émissions de CO2 de certains modèles, ce scandale-ci est différent de celui lié aux NOx et ne toucherait « que » 36.000 véhicules dans des écarts très réduits, qui plus est. Le logiciel « espion », pour sa part, a contaminé quelque 11 millions de véhicules. Il s’agit donc de deux affaires bien différentes. L’une est liée à l’utilisation d’un système espion (NOx), l’autre, à des mesures faussées (CO2).
Comment savoir si votre véhicule est concerné ?
Les moteurs concernés par le scandale des émissions truquées par le logiciel espion, sont de type EA 189. Ces moteurs 1.2, 1.6 et 2.0 TDI ont équipé 11 millions de véhicules à travers le monde, dont 2,1 millions d’Audi, 1,2 million de Skoda et 800.000 Seat. Volkswagen se charge de contacter personnellement chaque propriétaire en vue de trouver une solution.
Méfiance requise
Il est donc impossible, pour le simple particulier, de savoir si son véhicule est doté ou non du logiciel espion. Suite au scandale, de nombreuses organisations se sont penchées sur la concurrence, passant celle-ci au banc d’essai et relevant de temps à autres des irrégularités dans les émissions. Méfiance toutefois, car ces tests n’ont pas toujours été réalisés dans des conditions optimales, ce qui fausse évidemment les résultats.
Des chiffres à prendre avec recul
Les valeurs de consommation et d’émissions de CO2 officielles sont à prendre également à titre indicatif. Ce sont là des valeurs obtenues au terme de cessions réalisées en laboratoire et dans des conditions optimales. Sur la route, s’il est possible d’atteindre ces valeurs au prix d’une conduite extrêmement attentive, la majorité des conducteurs consommeront généralement entre 20 et 40 % de plus. Ils constituent toutefois une bonne base de comparaison entre les modèles.