Ce modèle s’appelle Honda Element-D Drifting Racecar. Et le « D » ne signifie pas « diesel », mais « drift » ! Voilà en tous le résultat enthousiaste de quelques heures de doux délires entre ingénieurs japonais. Ces derniers ont en effet revu de fond en comble la gentille familiale, se sont débarrassés du 4 cylindres de série et l’ont remplacé par un V6 biturbo de 3,2 litres développant la bagatelle de 500 chevaux !

Et bien évidemment, la transmission intégrale originelle a cédé sa place à une transmission aux seules roues arrière motrice. La chose n’est pas taillée pour battre des records d’efficacité sur circuit, mais plutôt pour tournoyer avec panache, dans la fumée âcre et blanchâtre de ses pneus arrière au bord de l’agonie.