En 1999, BMW dévoile la version coupé et en 2000, au salon de Paris, c’est la version cabriolet qui est présentée ! Les deux modèles sont dessinés par le très critiqué Chris Bangle, qui vient alors d’être promu à la tête du design de BMW.
Chamboulements profonds
Si la face avant arrondie, lisse et agressive est encore assez bien acceptée par les amateurs, c’est la face arrière qui divise le plus, avec une malle brisant radicalement la pureté du dessin. Dans l’habitacle, l’instrumentation classique de BMW vole aux éclats et se voit remplacés par des cadrans ronds et surtout, par un large écran multimédia de 8,8 pouces. Ce dernier se voit contrôlé par une molette baptisée « Intuitive Interaction Concept ». Dès 2001, cette commande intégrera la Série 7 de série sous l’appellation « iDrive ».
Sous le capot
Pas de 6 cylindres en ligne essence comme BMW sait si bien les faire, mais un bien plus curieux V8 turbo… diesel ! Un moteur de de 3,9 litres de cylindrée et délivrant 245 chevaux et 560 Nm de couple. Un choix très curieux de la part du bavarois, mais qui prouve la confiance qu’a ce dernier dans les motorisations diesel.
Epilogue
Ce modèle verra le jour : il s’agira de la Série 6 modèle « E63 » qui sera mise en production dès 2003. Quant à la Série 7 « E65 » présentée en 2001, elle reprendra bon nombre d’éléments à ce concept, donc cette malle arrière. Il est toujours intéressant de voir ce qui se cache dans l’ombre du Z…