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S’il y a bien un domaine où les progrès ont été fulgurants ces dernières années, c’est celui des transmissions et, plus précisément, celui des boîtes automatiques. Jusqu’à la fin du siècle passé, les boîtes automatiques ne comptaient généralement que trois ou quatre rapports (à quelques rares exceptions près) et surtout, souffraient d’un rendement largement inférieur à celui des boîtes manuelles. En cause ? Le convertisseur de couple, soit le système permettant de faire la liaison entre la boîte de vitesses et le moteur. A l’usage, il « mangeait » une bonne partie du couple et de la puissance du moteur, ce qui entrainait une nette baisse des performances et une… surconsommation qui pouvait atteindre, voire dépasser les 15 à 20 % ! Aujourd’hui, la technologie a fait des bons spectaculaires… Au point de les rendre plus économiques que les boîtes manuelles ?

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Quelle boîte automatique ?

Que ce soit pour des raisons de coût ou de préférences technologiques, tous les constructeurs ne font pas appel à la même technologie.

Boîte automatique avec convertisseur

C’est la boîte automatique traditionnelle et celle qui a connu les progrès les plus spectaculaires ces dernières années. En effet, elle a vu sa gestion largement peaufinée avec les années et son nombre de rapports exploser, jusqu’à compter 8, voire 10 rapports ! Quel intérêt ? Faire constamment fonctionner le moteur dans sa plage de régimes optimale (quelle que soit la vitesse du véhicule ou la position du pied sur l’accélérateur), celle où il délivre le plus de couple et consomme le moins. En outre, la gestion du moteur et le rendement de la boîte ont été optimisés. Tous ces éléments combinés entrainent une surconsommation négligeable, voire quasi inexistante par rapport à une boîte manuelle manipulée efficacement.

Boîte robotisée

A l’opposé de cette technologie, on retrouve la boîte manuelle robotisée (comme la « EAT6 » chez Citroën et Peugeot, voire l’E-Gear chez Lamborghini) qui est, comme son nom l’indique, une boîte manuelle avec un embrayage piloté électroniquement. Très en vogue au milieu des années 2000, car peu onéreuse à mettre en place, cette technologie est devenue nettement plus rare aujourd’hui : son agrément est en effet pénalisé par les secousses qu’elle entraîne et par sa relative lenteur. Si son rendement est très bon (les pertes d’énergie sont assez faibles), sa gestion souvent perfectible de l’embrayage peut entrainer une surconsommation… ainsi qu’une usure prématurée de ce dernier ! Ce qui est surtout vrai si le véhicule circule régulièrement en zone urbaine…

Boîte à double embrayage

La boîte à double embrayage (DSG chez VW, PDK chez Porsche…), comme son nom l’indique, compte deux embrayages, pour des passages de vitesses ultra rapides et une douceur de fonctionnement nettement supérieure à celle de la boîte robotisée… sans toutefois atteindre celle d’une boîte à convertisseur. Surtout lors des manœuvres ou pour évoluer au pas. Pouvant compter un grand nombre de rapports, elles sont aussi sobres que les boîtes manuelles, voire encore plus économiques !

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Boîte CVT

La boîte CVT ou « à variation continue » fait constamment tourner le moteur sur sa plage de fonctionnement idéal. On la retrouve aujourd’hui sur quelques véhicules japonais, à l’instar de quelques Subaru par exemple ou dans une variante spécifique sur les motorisations hybrides de Toyota. Gros avantage de la formule : une consommation (en théorie) sensiblement inférieure à celle d’une boîte manuelle. Inconvénient : un fonctionnement très (voire trop) lissé avec en fond sonore, un bruit lancinant du moteur tournant à régime constant.

Entretien et fiabilité

Plus complexe qu’une boîte manuelle, une boîte automatique (quel que soit son type) est non seulement plus chère à l’achat, mais aussi à l’entretien ! Son nombre supérieur de composants entraine également une fiabilité plus sujette à caution qu’une unité manuelle, tout en se montrant plus onéreuse en cas de réparation.

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Conclusion

Vous l’aurez compris, les boîtes automatiques n’entrainent plus vraiment de différences de consommation par rapport à une boîte manuelle. Dans certains cas, elles peuvent même se montrer plus frugales ! Ce qui ne veut pas dire qu’elles sont plus économiques pour autant : plus chères à l’achat, elles sont aussi plus onéreuses à l’entretien.