Nissan a expliqué dans un communiqué que la procédure des tests effectués ne répondait pas aux normes prescrites. La marque a également établi que des collaborateurs ont modifié certaines données dans les rapports d’inspection. La manipulation des données est intervenue lors des contrôles aléatoires effectués pour l’inspection finale des voitures.
Conformes aux spécifications
La marque n’a pas indiqué combien de véhicules sont impliqués dans cette affaire ni depuis quand ces procédures illégales avaient cours. Le constructeur a prévenu le ministre japonais du territoire, de l’infrastructure, du transport et du tourisme. Nissan a vérifié à nouveau les chiffres de véhicules concernés et, d’après le constructeur, les voitures répondent aux normes de sécurité et d’émissions japonaises, et les chiffres sont conformes à ceux annoncés dans le catalogue. Cela signifie « qu’il n’y a pas de fautes dans les chiffres de consommation » que la firme annonce à ses clients. Il y a juste un problème avec la sportive GT-R, mais Nissan n’a pas détaillé la nature exacte de ce problème.
Action de rappels
L’an dernier déjà, les autorités japonaises s’étaient montrées très critiques envers Nissan car certains contrôleurs de la marque n’avaient pas eu les autorisations requises pour effectuer certaines inspections. Cela avait conduit à un rappel de 1,2 million de véhicules au Japon.