L’allure radicale et éminemment agressive du modèle éloigne cette GTO-RS de la Lotus Seven qui a inspiré Donkervoort. Plus agressive, cette D8 ne l’est pas seulement en apparence : en effet, sous le capot rugit un 5 cylindres en ligne turbo essence, de 2,5 litres ! Une mécanique chipée à Audi et qui développe ici quelque 380 chevaux.
380 chevaux et 715 kg
Certes, me direz-vous, cette puissance ne paraît pas exorbitante à l’heure où certaines supercars dépassent allègrement les 700 chevaux. Mais ce qui fait la force de ce modèle, c’est sa masse limitée : 715 kg seulement ! Un exploit qui s’explique par l’usage abondant de fibre de carbone. Un matériau qui s’invite d’ailleurs un peu partout dans l’habitacle !
Moins de résistance, plus d’appui
En outre, ce modèle rajoute une toute nouvelle suspension, un antipatinage recalibré, ainsi qu’un système de double débrayage automatique. L’appui aérodynamique profite également de soins particuliers : plus fine de 20 %, la Donkervoort D8 GTO-RS bénéficie d’un appui de 50 kg sur le train avant et autant sur le train arrière.
Production
Seuls 65 exemplaires seront produits, dont 10 versions destinées à la compétition (Race Edition) et 15 modèles « Bare Naked Carbon Edition » qui laissent la fibre de carbone apparente. A l’heure où nous écrivons ces lignes, quelque 42 exemplaires ont déjà été vendus, en dépit d’un tarif dissuasif de 151.173 € hors taxes.