Le 4 cylindres 1.2 TFSI se voit remplacé par un nouveau moteur, perdant un cylindre et quelques centimètres cubes dans l’aventure, mais pas grand-chose en terme de puissance : ce nouveau moulin est en effet décliné avec 95 ou 105 chevaux. Au choix, il peut être marié à une boîte manuelle à 5 rapports ou à une unité automatique à 7 rapports. Nous vous proposons de découvrir la variante la moins onéreuse : 95 chevaux et 5 rapports à changer à la main !

On nous en parle depuis longtemps !

Ce petit 3 cylindres turbo essence, VW nous en parle depuis longtemps. C’est que depuis le moteur EcoBoost de Ford qui rafle les titres de « meilleur moteur de l’année », il n’y en a plus que pour ces petites mécaniques ! Peugeot-Citroën, Renault, BMW-Mini et Opel : ils s’y sont quasiment tous mis ! Le grand prince Volkswagen se devait donc de réagir. Le voilà donc enfin arrivé, ce petit moulin, et il se voit déjà mis au boulot sous le capot des Ibiza, Polo et… de cette A1 !

Facelift

Le facelift de l’A1, nous vous l’avions déjà présenté lors de l’essai de la version 1.4 TFSI. A cette époque, nous avions conclu que si ce moteur dotait l’A1 de performances élevées, le nouveau 1.0 TFSI serait sans doute un choix plus homogène. Outre l’arrivée de nouvelles motorisations, rappelons que ce facelift se limite à quelques ajustements esthétiques des extrémités, ce qui rallonge la voiture de 2 cm, sans effet cependant sur l’habitabilité.

Alors ???

Alors, tout va bien ! Ce petit 3 cylindres s’ébroue silencieusement et en dépit de sa petite cylindrée, il ne manque pas de rondeur. Bien entendu, il convient d’éviter les très bas régimes, mais il affiche néanmoins une souplesse qui le fait passer pour plus gros qu’il ne l’est réellement. Sa capacité à reprendre à bas et moyen régimes le rend agréable, même s’il n’a toutefois pas la « patate » du moteur Ford Ecoboost de même cylindrée.

Utilisé sagement, ce moteur rend d’excellents services, d’autant qu’il a la bonne idée de ne pas trop vibrer et de rester silencieux. A vouloir en extraire le dernier carat, on se retrouve rapidement pénalisé par la boîte de vitesses ne comptant que 5 rapports et par le manque de souffle de la mécanique au-delà de 5.000 tr/min. Non, ce 1.0 TFSI n’a pas le souffle d’un sprinter, même si sa sonorité discrète devient entrainante en phase d’accélération !

Train avant léger !

Sur la route, on se régale de son train avant tranchant, allégé qu’il est par la perte d’un cylindre. La petite A1 virevolte gaiement d’un virage à l’autre, mais évitez les ornières, car la suspension (conjuguée aux pneus de 17 pouces) ne la rend pas particulièrement confortable…

Toujours aussi étriquée !

Le rapport prix/habitabilité n’est évidemment pas très favorable. Même en configuration « Sportback » à 5 portes, l’A1 reste une petite voiture étriquée, surtout aux places arrière où des adultes se plaindront rapidement de la crise du logement ! Le coffre ne fait pas mieux, mais il a le mérite d’être modulable.

Tarifs et consommation

En version Sportback, l’A1 est affichée à 17.450 €. Un prix qui est donné à titre indicatif, car l’équipement de série incite à aller piocher dans la longue liste d’options. A titre informatif, notre modèle comptait plus de 10.000 € d’options ! Au rayon des extras intéressants, pointons la boîte S Tronic à 7 rapports qui devrait mieux convenir au moteur, mais qui se voit facturée 1.800 € ! Utilisé conformément à sa vocation, ce 1.0 TFSi affiche une belle sobriété, avec une moyenne de 5,5 l/100 km.

Conclusion

Agréable et suffisamment vivant, le moteur 1.0 TFSI convient parfaitement à son rôle de motorisation d’accès. Il préserve la polyvalence de l’A1, tout en maintenant son niveau sonore et sa consommation. Une petite mécanique intéressante qui permet d’économiser près de 2.000 € par rapport à un moteur diesel de puissance équivalente. Voilà qui mérite un calcul approfondi même si, nous l’avouons, le couple du diesel rend la conduite plus agréable.