De face, les changements sont évidents : Audi nous présente sa nouvelle face avant, plus anguleuse. L’évolution est sensible sans être radicale, mais ce qui frappe également, c’est le regard. Désormais, c’est Xénon pour tout le monde ! Ou, si le portefeuille acquiesce, full LED avec clignotants dynamiques. Voilà pour les modifications extérieures, c’est ténu, on le sait, mais nous vous avions prévenu : Audi ne change jamais une équipe qui gagne !
Poursuivons dans l’habitacle…
Dimensions et sièges inchangés : le Q3 ne se fera logiquement pas plus spacieux qu’auparavant. Un point à prendre en considération si vous avez de grands adolescents à caser aux places arrière : c’est un peu la crise du logement ! Le coffre n’a rien de sensationnel non plus, mais le contenu se voit dissimulé sous un nouveau cache-bagage déroulant.
Si la finition reste au meilleur niveau, avec des matériaux de qualité et des ajustements extrêmement précis, on regrette l’ambiance légèrement datée par rapport aux dernières réalisations de la marque. Les commandes sont tirées de la précédente A3 et le système multimédia ne propose pas de pavé tactile, voire de molette de commande. L’ergonomie a donc vieilli… En revanche, l’info-divertissement a progressé et propose une connexion Internet, avec ce que cela suppose en terme de navigation (Google Earth) et d’applications (météo, actualité…).
Moteur du segment supérieur
Notre modèle était équipé de la motorisation diesel haut de gamme : 2.0 TDI de 184 chevaux, avec transmission Quattro et boîte S-Tronic. Avec ses 340 Nm et la rapidité fulgurante de sa boîte automatique à 7 rapports, notre modèle n’était pas loin d’afficher des prestations de petite bombe. Un régal, d’autant que le TDI signé Audi a la bonne idée de rester discret aux oreilles !
Attention aux chaussettes !
Généreusement équipé et monté sur des jantes de 19 pouces, notre modèle souffrait d’un confort plutôt ferme. Si ces grosses rondelles participent beaucoup au look sportif du Q3, question confort, on repassera ! D’autant que la consommation semble en souffrir également, avec une moyenne d’environ 7,8 l/100 km, ce qui nous paraît beaucoup pour ce moteur, d’ordinaire plutôt frugal. Un usage urbain aura tôt fait de vous faire grimper au-delà des 8 l/100 km ! Ce qui, combiné au petit réservoir, ne procure pas une autonomie des plus confortables.
Ri-gou-reux !
En revanche, au niveau du comportement routier, le Q3 semble imperturbable. Bien calé sur ses appuis, il prend très peu de mouvements de caisse et enquille les virages à la manière d’une berline, ou presque. La transmission intégrale tranquillise les esprits en offrant une adhérence étonnante, quelles que soient les conditions !
Tarif
A 38.400 € en prix de base pour une version 2.0 TDI Quattro S Tronic 184 ch, le Q3 a le tarif inversement proportionnel à ses dimensions ! D’autant que si vous optez pour une finition S-Line et pour quelques options sympathiques, la note grimpera rapidement vers des sommets : 66.000 €, tout compris, pour notre monture !
Conclusion
Si la plastique du Q3 reste toujours aussi sexy, son habitacle et son confort ont pris un petit coup de vieux. Rien de bien rédhibitoire pour le plus vendu des SUV compacts premium, car il devrait séduire encore bien des citadins en quête d’engin statutaire, grâce à ses prestations routières et à sa belle finition. Attention toutefois à la note si vous avez la main lourde au moment de cocher les options !