22 pilotes, 18 GP et une seule couronne pilote à ceindre en fin de saison ! Tels sont les chiffres pris de façon très primaire ! La saison 2006 est cependant une année charnière puisque le règlement a tellement évolué que si les favoris restent par la force des choses les top teams de la précédente, il est difficile d’en sortir LE team gagnant. Disons que c’est trop tôt ! Car, comme à son habitude, l’intersaison a été très active et studieuse pour tous ! La donne Soucieuse de réduire les coûts et les performances, la FIA a finalement imposé le moteur V8 en lieu et place du V10 apparu en 1989. De trois litres de cylindrée, voici le cœur de cette monoplace high-tech nantie dorénavant d’un 2,4 litres ! La tolérance est cependant de mise et le V10 bridé (écurie Toro Rosso) est encore admis pour 2006 et 2007. Dans l’absolu, la réduction cubique des deux cylindres disparus entraîne une perte estimée de près de 200 ch et un chrono de 2 secondes inférieures au tour ! Ça, c’est le paramètre principal, mais il y a l’auxiliaire et le premier auxiliaire est le pneu ! Doté de quatre rainures, la nouveauté vient de la réintroduction des changements en course et de revoir ce que l’on appelait la “valse des pneumatiques“ en attendant de voir partir définitivement Michelin et de retrouver un fournisseur unique, Bridgestone, dès 2007. Le second, découle de source car si la voiture s’arrête aux stands pour changer les roues, pourquoi ne pas refaire le plein ! Et voilà les ravitaillements réintroduits et de spéculer sur les stratégies de course ! Le troisième est le chrono de la qualification qui oublie le tour unique et ce afin de rehausser le spectacle ! Que le spectacle commence ! © Patrick Hayot Source : FIA