Cette Ferrari 250 GT Cabriolet Série 1 est un brillant exemple du génie du carrossier italien Pinin Farina. Il s’agit d’ailleurs, de l’une de ses plus belles créations. Sophistiquée, mais dénuée de tout débordement, sa robe est d’une pureté et d’une élégance admirables. Voilà qui explique la valeur exceptionnelle de ce modèle.
Freins à disque
Ce cabriolet, au numéro de châssis 0791GT, est le quatorzième d’une série de quarante exemplaires construits. Fini dans une étonnante combinaison blanc/intérieur bleu, cette 250 GT a profité de quelques spécificités dès sa sortie d’usine, à l’instar des quatre freins à disque Dunlop. Rapidement exportée aux Etats-Unis, cette Ferrari se retrouva entre les mains de John R. Fulp, un pilote amateur de talent.
Episode américain
La voiture fût revendue l’année suivante à un certain James Harrison, un américain vivant à Paris. Une fois de retour en Floride, en 1970, il revendit la voiture à un certain Robert Donner Jr, une grande figure du sport automobile qui garda la voiture pendant 40 ans. Aujourd’hui remise dans sa configuration d’origine, cette voiture se trouve être dans un parfait état. Il reste à espérer que son nouvel acquéreur l’utilise aussi souvent que possible…
Un cabriolet Ferrari « bon marché » ?
Acquise contre la modique somme de 5,25 millions d’euros lors de la vente aux enchères « Driven by Disruption » de RM Sotheby’s, cette 250 GT est à considérer comme l’une des plus belles GT de tous les temps et certainement, l’un des plus élégants cabriolets. Certes éclipsée, tant en terme de renommée que de valeur, par la plus sensuelle California (basée sur un châssis court), cette 250 GT n’en reprend pas moins le célèbre V12 de 3 litres, dans sa variante « calme ». Ce qui signifie tout de même quelque 240 chevaux à 7.000 tr/min et une divine musique à l’échappement !