Le paradis n’est probablement plus très loin. Ferrari nous en donne déjà la clé, avec cette SA Aperta, modèle des plus exclusifs et synthétisant à merveille ce qui donne la flamme à la passion automobile. Assurément, il s’agit là d’un futur modèle historique qui sera des plus convoités…
Concert en plein air
Basée sur une 599, cette version, comme le dit son nom, voit son toit disparaître. Ce dernier n’est non pas vulgairement tronçonné, mais se volatilise pour faire place aux sensations… Ou aux émotions. Car d’émotions, il en est bien question avec cette œuvre d’art : habiles lorsqu’ils ont un crayon un main, les Italiens ont sublimé le genre et ont donné à cette SA Aperta cette exclusivité distinguée qui sied si bien à un tel chef d’œuvre.
Emotions mécaniques
D’émotions, il en est également question sous le capot. Comment, un amas de ferrailles mobiles et de réactions chimiques peuvent se confondre en une mélodie aussi prenante, en une mélopée capable de sensibiliser les oreilles les plus blasées ? Au conducteur de manier la baguette du chef d’orchestre avec un V12 aussi enivrant que performant. Dérivé de la GTO (V12, 6 l, 670 ch), ce moteur semble être doté de pouvoirs divins pour catapulter violemment les occupants vers un horizon d’extase… Quant à la conduite découverte, si elle envoûte les cinq sens de manière encore plus prenante, elle se fait généralement de manière entendue, la rigidité du châssis étant pénalisée par l’absence de toit… Le constructeur mythique affirme ici avoir résolu le problème en affichant une rigidité comparable à celle de la berlinette sans pour autant constater de surcharge pondérale sur la balance.
Exclusivité
Le Paradis mécanique ? Probablement, mais la bête deviendra d’autant plus mythique que seuls 80 exemplaires (en référence aux 80ème anniversaire de Pininfarina) seront produits… Et tous sont vendus… Désolé…