1. Lada 2105
Prenez une Fiat 124 des années 1960, enlevez-lui tous les éléments présentant un brin de sophistication (moteur double arbre, freins à disques…) et assemblez-la au marteau. Voilà, vous avez la Lada 2105. Et si vous désirez le fin du fin, optez pour la version diesel de 55 chevaux, absolument incapable d’atteindre les 120 km/h une fois lestée de 4 passagers, mais dont la cavalerie s’exprime dans un barouf assourdissant.
2. Chevrolet Camaro 2.5 l
Un nom ronflant qui rappelle les pony cars des années 1960, une gueule à nulle autre pareille et… un pitoyable 4 cylindres de 2,5 litres et 91 chevaux sous le capot ! Et avec un peu de (mal)chance, ce modeste moteur sera accouplé à une boîte automatique à 3 rapports… Rajoutez à cela une finition déplorable et une fascination de la voiture pour la rouille, et vous obtenez l’une des pires sportives de son époque ! Heureusement, le modèle était également proposé avec des V8 bien plus en phase avec le pedigree.
3. Oldsmobile Delta 88 diesel
Ici aussi, difficile d’imaginer pire automobile ! Certes le style pourra ravir les amateurs de séries B américaines des années 80 et la vue sur un V8 situé sous le capot devrait les séduire. Hélas, ce V8 de 5,7 l carbure au mazout et se révèle l’un des pires du genre : fumant comme un dragon, fragile comme du verre et aussi performant qu’une chaise roulante ! Fuyez, fuyez, fuyez !
4. Maserati Biturbo
A première vue, la Biturbo semble avoir bien des atouts : cuir et bois à profusion dans l’habitacle, moteur biturbo (une première) aux performances époustouflantes et un badge d’une grande noblesse… D’ailleurs, les clients furent nombreux ! Hélas, ils rendirent rapidement compte de la fiabilité épouvantable de la voiture, grillant moteur, fusible et même la carrosserie entière les beaux jours !
5. Zastava Yugo 45
Une fois de plus, nos amis de l’Est ont appliqué leur « recette magique » : cette Fiat 127 revue et corrigée par les Soviétiques « pour faire plus simple » n’avançait quasiment aucun atout, si ce n’était son prix plancher. De là à dire que ce dernier excusait les performances de pétrolette, la finition déplorable et le confort d’un goulag…