Petit, mais pas étriqué…

Un petit monovolume, c’est parfait question fonctionnalité et maniabilité en ville, mais ça impose quelques concessions en matière d’accessibilité ! Un comble pour un véhicule qui se veut pratique ! Opel, le premier, s’est lancé dans la résolution de cette problématique avec son Meriva, aux portes arrière s’ouvrant en sens contraire. Une belle initiative, mais balayée par Ford qui pousse le concept encore plus loin : les portes arrière sont ici coulissantes, et l’habitacle est dépourvu de montants centraux ! Ce qui, par ailleurs, ne devrait avoir aucune conséquence sur la sécurité : Ford vise les 5 étoiles au nouveau crash test NCAP !

Une Fiesta dopée ?

Le B-Max, long de 4,077 m se situe donc un cran au-dessous des C-Max et Grand C-Max. Basé sur la plateforme de la Fiesta, le B-Max conserve le style « Kinetic » cher à la marque, avec des traits nerveux et une sportivité manifeste… Chez Ford, le dynamisme, c’est une tradition ! Et cela se confirme également dans l’habitacle…

Accessibilité royale !

Avec ces portes latérales coulissantes, l’accessibilité arrière est somptueuse ! De par l’absence de montants centraux, les portes avant et arrière affichent une ouverture ininterrompue de plus de 1,5 mètre de large. Que ce soit pour charger des enfants, des sièges enfants ou des armoires Ikea, ces portes sont un véritable atout au quotidien ! Et de la place, on en compte à l’arrière, avec une habitabilité tout à fait suffisante pour deux personnes, mais forcément inférieure à celle d’un C-Max.

Places avant serrées

En revanche, le tableau de bord proéminant empiète sur l’espace disponible : les passagers avant se sentiront donc un brin encaqués ! Quant au conducteur, il regrettera probablement une ergonomie assez moyenne et un levier de vitesses un poil trop en arrière, mais les grands gabarits seront surtout déçus de ne pas pouvoir abaisser davantage leur siège et relever leur volant.

Pratique ?

Question fonctionnalité, Ford annonce une banquette arrière rabattable 60/40 (qui résulte sur un plancher plat), un siège passager avant se rabattant en portefeuille pour embarquer le lampadaire de belle-maman (2,34 mètres de longueur de chargement) et un coffre à double plancher. Tout ça, c’est parfait.

En revanche, ce qui l’est moins, c’est la contenance très moyenne du coffre (de 304 à 1386 litres) et, surtout, un cruel manque d’espaces de rangement : caser vos GSM, petites bouteilles d’eau, bananes, chargeurs, CD, cartes et autres petites affaires ne se fait qu’après une solide expérience du jeu Tetris !

Le SYNC ! Et les autres équipements…

Sync, kesako ? C’est le nouveau système d’info-divertissement de Ford qui permet de connecter et d’intégrer vos téléphones mobiles, qui lit vos SMS et qui dispose d’une commande vocale ainsi que d’une fonction d’appel d’urgence.

Parmi les autres équipements, notons la radio Sony à 8 haut-parleurs, l’accès mains libres, le bouton de démarrage, la caméra de recul, la sellerie entièrement en cuir ainsi que l’Active City Stop, qui freine d’autorité le véhicule en cas de détection de collision sous les 30 km/h.

Les moteurs !

Du côté des moteurs, Ford joue jeu, set et match ! En essence, d’abord et surtout, avec une proposition des plus cohérentes : le petit EcoBoost à trois cylindres d’un litre et délivrant 100 ou 120 chevaux. Performances de premier plan et CO2 limités à 114 g/km, ce petit moteur est une merveille qui enterre la concurrence ! Sont également disponibles : les 1.4i d’entrée de gamme (90ch) et 1.6 TiVCT de 105 ch (exclusivement en boîte auto).

Chez les diesels, la gamme démarre avec une nouveauté : un 1.5 TDCi de 75 chevaux, qui n’est rien d’autre que le bien connu 1.6 TDCi (ex-HDI de chez PSA) dans une variante dégonflée et plus serrée. Celui-ci est d’ailleurs disponible, avec ses 95 chevaux. Curiosité : le plus puissant est le plus sobre (intercooler oblige), avec 104 g CO2/km et 4 l/100 km !

Et petite cerise sur le gâteau : le B-Max est, avec ces moteurs, le plus sobre et le plus propre de sa catégorie.

Au volant

Pas de doute, sur la route, le B-Max est bien une Ford ! Son châssis est une vraie merveille de précision, d’agilité et de stabilité ! Brillamment amorti, il se joue des routes sinueuses avec une efficacité et un talent dignes de bien des sportives ! La direction est par ailleurs, un compromis parfait de précision et de ressenti ! Dynamique, il l’est donc plus que jamais, mais cela ne semble aucunement nuire au confort (essai réalisé sur le lisse bitume bavarois !).

Côté motorisations, le petit trois cylindres essence affiche un caractère gaillard et semble à l’aise à tous les régimes. Une merveille de disponibilité qui semble plus costaud en ressenti que sur le papier ! Discret, tant sur le plan acoustique que vibratoire, il a la bonne idée de s’équiper d’un Start&Stop.

Le 1.6 TDCi de 95 chevaux mérite lui aussi, bien des éloges. Certes, il affiche un grognement plus présent, mais sa souplesse de fonctionnement et sa linéarité en font l’un des meilleurs diesels de cette catégorie ! En revanche, il reste dépourvu de Start & Stop. Un manque à relativiser, les versions diesel étant surtout destinées aux grands consommateurs de routes et d’autoroutes !

Le seul reproche au niveau des motorisations, est à formuler au sujet de la boîte de vitesses : seulement 5 rapports, ce qui nuit un peu à l’exploitation du potentiel de performances et de consommation des motorisations.

Les prix !

Avec sa finition soignée, ses équipements, ses moteurs performants et, surtout, ses portes sophistiquées, le B-Max a du premium dans le ventre ! Ce qui se ressent sur les prix : 15.800 € en prix de base (1.4i), 17.700 € pour l’Ecoboost en finition Trend (trois niveaux : Ambiente, Trend et Titanium) et 21.050 € pour le 1.6 TDCi en Titanium.