Pour le 60ème anniversaire de son iconique sportive, Ford lance la septième génération de sa Mustang en Europe. Une sportive dont la production est restée ininterrompue depuis 1964 ! Et même si, depuis, le contexte automobile général a bien évolué, la 7ème de la lignée reste fidèle à l’ADN qui entoure la plus célèbre des « pony cars » depuis sa genèse. Notamment, la présence d’un gargantuesque V8 sous son capot ! Contrairement aux Mustang Mach-E, Ford Explorer et autres modèles électriques du catalogue Ford en approche, sa mission principale n’est en effet pas de baisser les émissions CO2 du constructeur de ce côté du monde. Mais plutôt de réaffirmer la personnalité américaine et le côté « fun » de Ford en Europe, tout comme son frère Bronco.
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Dessin iconique
Si la Mustang a endossé des « tenues » plus controversées durant son adolescence, elle a progressivement renoué avec les lignes de sa première mouture née durant les sixties. Cette septième génération surfe sur la même vague que ses devancières. En fait, on peut davantage la concevoir comme une évolution de la Mustang MKVI (avec laquelle elle partage d’ailleurs la même plateforme technique). Elle s’en démarque par des lignes encore plus musclées et l’apparition d’une signature lumineuse rappelant aussi les fameuses trois « griffes » des phares arrière de la Mustang originelle aussi sur sa face avant.
Famille nombreuse
Contrairement à sa devancière qui a tenté l’aventure du « downsizing » en acceptant aussi un quatre cylindres EcoBoost sous son capot chez nous, cette Mustang 2024 n’arrive en Europe qu’à partir de sa version GT. Soit avec un V8 5.0 l sous son capot. Mais Ford propose d’emblée sa Mustang GT en coupé (Fastback) ou en cabriolet (Convertible). Comme sa devancière, cette dernière se coiffe d’une capote en toile qui impose encore un verrouillage/déverrouillage manuel. Mais sa « danse » s’effectue ensuite électriquement. Dès son lancement en Europe, la Mustang 2024 est aussi proposée en version plus sportive Dark Horse. Mais on notera que d’autres déclinaisons de la Mustang, à l’instar de la California Special ou la Nite Pony Package par exemple, feront aussi le voyage jusqu’au Vieux Continent. Sans oublier l’explosive Mustang GTD (pour GT Daytona) déjà annoncée comme la « Mustang la plus rapide de tous les temps » !
Expérience Ford undefined
Si on peut parler d’évolution au niveau de son design extérieur, la Mustang fait plutôt sa révolution digitale quand il est question de son habillage intérieur. On retrouve le style général plutôt « massif / costaud », mais la planche de bord se surmonte cette fois d’une large dalle, composée d’un double écran. L’écran situé devant les yeux du conducteur, de 12,4 pouces, se distingue par une excellente résolution et par un niveau de personnalisation poussé. Dans ce cas-ci, la présence d’un cockpit digital semble être utilisée à bon escient. On y trouve de belles animations léchées (quand on bascule d’un mode de conduite à l’autre), des informations détaillées mais aussi plusieurs configurations pour le combiné tachymètre / compte-tours. Avec, cerise sur le gâteau pour les nostalgiques, la possibilité d’opter pour un graphisme rappelant celui de précédentes générations. De plus, Ford équipe sa nouvelle Mustang du protocole de mises à jour « over-the-air », ce qui laisse la porte ouverte à de nouvelles surprises à ce niveau en cours de carrière…
Effet « cockpit »
Le deuxième écran mesure, quant à lui, 13,2 pouces et est légèrement orienté vers le conducteur. Ce qui crée à la fois une impression d’évoluer à bord d’un « cockpit » mais permet aussi de bien tomber sous le regard sans trop quitter la route des yeux. Intégrant le dernier système d’info-divertissement SYNC4 de Ford, cette tablette tactile offre une connectivité de pointe (avec bien sûr Apple CarPlay et Android Auto sans fil) et offre une vraie touche de modernité à la Mustang.
Avis aux amateurs d’expéditions sur circuit : on trouve des prises USB intégrées au ciel de toit pour alimenter des appareils fixés au pare-brise (caméra, enregistreur de données, etc.) sans devoir composer avec la présence de câbles gênants dans l’habitacle.
Frein à main « spécial drift »
Autre petit détail à noter dans l’habitacle de la 7ème Mustang du nom : l’arrivée d’un frein à main électronique taillé pour le drift. Il simule l’apparence d’un frein à main mécanique conventionnel. Mais il peut, une fois le mode « Drift » sélectionné, uniquement bloquer les roues avant. Ce qui permet aux conducteurs adeptes de « rodéo » de brûler les pneus arrière de leur Mustang en toute décontraction. On vous l’a dit, la Mustang doit rappeler le côté « fun » et surtout « américain » de Ford…
2+2 places
Sur un plan plus pratique, relevons que la Mustang se profile plutôt comme une sportive 2+2 qu’une véritable quatre places malgré un encombrement plutôt généreux (4,81 m). S’ils pourront encore caser leurs jambes sans trop de mal, les passagers arrière devront en effet voyager avec la tête collée sur la vitre du hayon sur le coupé, ou dans la capote du cabriolet. Le coffre présente, en revanche, un volume suffisant pour des escapades même si sur papier les 381 l du coupé et les 310 l du cabriolet semblent plutôt modestes.