Ce n'est pas un secret : General Motors veut revenir sur le marché européen. Le groupe a abandonné le Vieux Continent il y a quelques années parce qu'il n'avait pas les bons produits - des modèles coréens rebadgés avec des logos Chevrolet ou des voitures américaines trop exubérantes - et parce qu’il n'a pas réussi à rendre Opel rentable. Avec la mise au rebut de Chevrolet en Europe et la vente d'Opel à PSA (désormais Stellantis) en 2017, le groupe américain a largement disparu de la scène européenne (des quantités limitées de Corvette et de Cadillac étaient encore importées).
Électrique et autonome
Mais avec sa nouvelle stratégie d'électrification, GM pense à nouveau pouvoir être pertinent de ce côté du monde. Selon le groupe, les consommateurs européens se tournent vers l'électromobilité plus rapidement que partout ailleurs dans le monde, et dans ce domaine, il peut offrir une alternative de style aux marques locales traditionnelles. Pensez aux modèles Chevrolet électriques, à la Cadillac Celestiq et peut-être même à un Hummer électrique (s'il n'est pas trop lourd !) ou à une Corvette. De cette façon, General Motor pourra aussi mieux tirer parti de son investissement de 35 milliards de dollars dans l'électrification et la conduite autonome en s'adressant à un marché potentiel plus vaste !
Pour s'attaquer à nos marchés, le groupe a nommé une nouvelle responsable de ses opérations européennes, Jaclyn McQuaid. Elle remplace Mahmoud Samara, qui a pris les premières mesures pour la relance en novembre 2021, notamment un centre de design européen au Royaume-Uni et un département informatique en Irlande. Jaclyn McQuaid travaille chez GM depuis 22 ans, où elle a été responsable du développement et du lancement d'un certain nombre de véhicules. Il ne reste plus qu'à attendre que les projets européens de GM en matière de véhicules et de services de mobilité se concrétisent…