1. Une course sprint trépidante

Dans notre résumé du Grand Prix des États-Unis, nous vous faisions part de notre sentiment à l’égard des courses sprint, qui ne nous semblaient pas adaptées à tous les week-ends de course. Au Brésil, ce nouveau format a néanmoins prouvé être plutôt divertissant ! Bien que Verstappen (Red Bull) ait réussi à dépasser Norris (qui était en pole position) dès le premier virage, ce dernier a réussi à maintenir sa McLaren dans le sillage du Néerlandais. C’est d’ailleurs l’entièreté de la grille qui semblait engagée dans une bataille, les deux Aston Martin essayant de compenser leur piètre qualification ; Pérez, le coéquipier de Verstappen, effectuant d’audacieux dépassements ; et deux AlphaTauri qui semblaient étonnement rapides, Tsunoda parvenant même à récolter trois points.

2. Aston Martin de retour sur le podium

Au sujet d'Aston Martin, l'équipe britannique semble enfin être sur la bonne voie, après une période de disette depuis la pause estivale. Pourquoi un tel retour en force au Brésil ? Des mises à jour qui ont été... retirées de la voiture ! L'équipe a découvert que tous les nouveaux éléments ne fonctionnaient pas aussi bien les uns que les autres, et a donc opté pour une combinaison d'anciennes et de nouvelles pièces. Cette décision s'est avérée payante, puisqu'Alonso a finalement terminé troisième, après avoir maintenu Pérez derrière lui pendant plus de 10 tours et terminant la course avec une avance d'à peine 0,053 seconde !

3. L'ancien Pérez est de retour

Ce fut une remarque quasi unanime des commentateurs : l'ancien Pérez est de retour. Le Mexicain semble en effet avoir retrouvé sa forme et sa confiance dans sa Red Bull. Si ses qualifications n'ont pas été à la hauteur au Brésil (3ème au sprint, 9ème en course), il n'a pas hésité à effectuer des dépassements musclés lors des deux courses. Et les résultats sont impressionnants : 3ème au sprint, et tout près d'un nouveau podium en course, même si Alonso termine néanmoins devant. Il n'en reste pas moins que Pérez et Alonso ont bataillé ferme, tour après tour, faisant tous deux preuve d’une belle sportivité, sans accrochage et aux limites de leurs voitures. La deuxième place de Pérez au championnat semble donc à nouveau assurée, d'autant plus que...

4. Mercedes déçoit

Si Mercedes a gagné à Interlagos en 2021 et en 2022, l'équipe jadis dominante n'a pas été à la hauteur cette année. Hamilton et Russell ont semblé manquer de vitesse en ligne droite. Quant à leurs pneus, ils se sont dégradés plus rapidement que les autres. Ils ont donc dû se contenter des 4e et 7e places au sprint, et de la 8e place en course pour Hamilton, Russell abandonnant au 57e tour. Une mauvaise nouvelle dans les deux championnats, puisque Hamilton compte désormais 32 points de retard sur Pérez à deux courses de la fin, tandis que Ferrari n’est plus qu’à 20 points derrière au championnat des constructeurs. Pourtant, les Italiens n'ont pas non plus connu un week-end de rêve…

5. Des problèmes avec le moteur Ferrari ?

Ce fut en effet la douche froide avant même le départ de la course de dimanche : Charles Leclerc (Ferrari) a été contraint à l’abandon pendant le tour de chauffe. Via sa radio, il faisait état d'un problème hydraulique, mais il s'est avéré plus tard qu'il s'agissait du moteur, ce qui a entraîné le blocage des roues arrière. Son coéquipier Sainz a toutefois pu terminer la course normalement et semblait même assez rapide, après avoir réussi à compenser un mauvais départ par de beaux dépassements. Quant à Alfa Romeo, une équipe cliente de Ferrari, ce fut un week-end à oublier : les deux voitures ont dû abandonner pendant la course en raison de problèmes moteur, bien que l'équipe n'ait pas voulu dire exactement ce qui s'est passé. Espérons que le problème ne se reproduira pas à Las Vegas et à Abu Dhabi...