De petites modifications esthétiques

À considérer les chiffres de vente, le Tucson, vous l’aimez ! Ses yeux ébahis, son aspect robuste, ses arches de roues proéminentes et son petit côté funky de SUV compact ont en effet, de quoi venir nous charmer. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, les modifications esthétiques apportées lors de ce récent relifting furent plutôt mineures : on remarque les phares teintés, un nouveau jonc chromé sur la calandre et sur le hayon, ainsi que les nouvelles jantes…

Dans l’habitacle

A l’intérieur aussi, les changements apportés restent relativement ténus : on note un nouveau tissu pour les sièges et la qualité perçue des boutons a été optimisée. Le manomètre de température d’eau a été jeté aux oubliettes et fait maintenant place à un témoin d’avertissement. Enfin, une nouvelle stéréo radio/CD dotée d’une prise auxiliaire a été installée. Peu de choses en somme…

Des détails has-been

S’installer dans le Tucson ne demande aucun effort, avantage des voitures surélevées, et la position de conduite est bonne, logiquement dominante. Pourtant, on regrette l’absence de réglage en profondeur de la colonne de direction. Autre regret : la qualité des plastiques, franchement en retrait face aux réalisations les plus récentes. L’âge de la voiture transparaît également dans de nombreux détails : notons pêle-mêle la petite horloge numérique digne d’un radio réveil des années 80, la clé avec télécommande séparée, l’absence de volant multifonctions, l’affichage des différents cadrans de contrôle assez démodé,… Pourtant, ce qui ne se démode pas, c’est clairement l’espace habitable et sur ce point, le Tucson fait fort avec une très bonne habitabilité, tant à l’avant qu’à l’arrière. En revanche, le volume du coffre est assez « limite ».

Sous le capot

Si en essence, les moteurs ne bougent pas (2.0i de 141 ch et 2.7 V6 de 175 ch), le diesel de 2 litres a été revu et affiche maintenant 150 chevaux et 305 Nm entre 1.800 et 2.500 tr/min. Bien entendu, la version fiscale de 136 chevaux reste au catalogue. Rappelons que ce moteur est accouplé de série à une boîte manuelle à 6 vitesses ou à une boîte automatique, mais uniquement sur la version à deux roues motrices.

Sur la route

Le Tucson est un bon compagnon de route, son moteur étant rempli de qualités. Reprenant souplement à bas régimes, il permet de changer très tôt de rapport. Sa vigueur est aussi à souligner et les 150 chevaux semblent tous présents. La boîte 6 est assez agréable, les rapports passent facilement et apparaissent bien étagés. Le comportement routier n’a naturellement rien de très vif, mas le Tucson reste sain et efficace en toutes circonstances. A noter que notre monture d’essai était équipée de quatre roues motrices. Les suspensions suffisamment souples privilégient naturellement le confort mais ne pénalisent aucunement le comportement routier, qui sait rester facile.

Tarifs et équipement

Les tarifs n’augmentent que pour les versions Comfort et Lounge, à raison de 500 €. Ceci s’explique par la présence maintenant en série de l’ESP. Les tarifs démarrent à 21.799 € pour la version Comfort traction avant 136 ch et culminent à 29.999 € pour la version Executive 150 ch à 4 roues motrices.

La consommation nous est parue assez élevée, avec une moyenne de 8,2 l/100 km.

Conclusion

Pas de grands bouleversements donc, le Tucson reste le fidèle compagnon de route que l’on connaissait. Ses prestations sur routes se trouvent grandies par l’adoption de ce nouveau moteur, souple, discret et suffisamment gaillard lors des montées en régimes. Il reste dommage que quelques détails datent franchement le Tucson, mais que celui-ci fait tout de même oublier en proposant ses services à un tarif des plus doux !