Avant que la Divo ne roule dans la rue pour la première fois, sa carrosserie est recouverte d'un film protecteur et son intérieur tapissé de housses de protection. Au lieu de son soubassement d'origine, la Divo reçoit également un soubassement d’essai afin d’éviter toutes rayures. Les roues sont également remplacées par un autre set.
La liste des contrôles de qualité pour la Divo comporte ensuite plus de 100 points. Tout d’abord, l’équipe vérifie si le véhicule est conforme à l'homologation de son pays de destination et s’il est parfaitement conforme à la configuration choisie par le client.
Lors de la troisième étape, l'inspecteur qualité teste toutes les fonctions à commande électrique telles que l'écran de contrôle, les lève-vitres, le système de navigation et de son, ou le système de climatisation.
Ce n’est qu’après que l’inspecteur démarre le W16 ! L'essai routier dure environ cinq heures et se passe sur un parcours de 300 km à travers l'Alsace. Il traverse les Vosges, en empruntant les routes nationales et les autoroutes.
Pour les tests d'accélération et à grande vitesse, chaque Divo va ensuite rejoindre la piste fermée de l'aérodrome de Colmar. La Divo va y subir divers tests fonctionnels à plus de 250 km/h.
Depuis l'aéroport de Colmar, l’instructeur prend ensuite l'autoroute pour refroidir efficacement « la bête ». Il en profite pour enregistrer toutes les réactions, sonorités ou impressions qui lui paraissent étranges sur un dictaphone tout en conduisant afin de les rapporter à l’équipe.
Une fois ces petits défauts corrigés, la Divo est prête pour l'étape suivante. Les techniciens changent alors l'huile de transmission et remontent le soubassement et les roues d'origine. Vient alors un dernier essai routier, plus court, d'une heure sur une distance de 50 km, pour enfin accorder l'approbation dynamique finale.
Ce n’est pas tout ! Après, les techniciens retirent toutes les protections de la carrosserie et des employés spécialisés vérifient ensuite les surfaces lors d'un audit de plus de six heures !
Enfin, Christophe Piochon, le Directeur du site de Molsheim, évalue encore chaque modèle prêt à être livré pendant environ une heure dans le tunnel lumineux de l’atelier avant de donner son feu vert définitif pour la livraison.