Plus concrètement, les moteurs diesel devraient disparaître de la circulation d’ici 2025. Un postulat qui repose sur plusieurs faits significatifs survenus durant ces derniers mois. En tête de peloton, il y a bien entendu le dieselgate, ce scandale des moteurs truqués qui a frappé le groupe Volkswagen de plein fouet. S’ajoute à cela de nombreuses grandes villes, à l’image de Paris, Madrid ou encore Athènes, qui ont décidé de lutter fermement contre la pollution et les particules fines dans l’air. Enfin, lentement mais sûrement les alternatives au diesel se font une place, comme les véhicules hybrides ou 100 % électriques.

Du coup, selon l’analyse d’UBS, la proportion de voitures fonctionnant au diesel est inexorablement appelée à s’amenuiser dans les prochaines années, avec, au niveau mondial, une part de marché estimée aujourd’hui à 13,5 %, contre seulement 4 % en 2025. 

Au niveau européen, les ventes de ce type de véhicules devraient s’effondrer pour passer de 50 % actuellement à seulement 10 % d’ici huit ans ! UBS prévoit aussi que comme l’écart fiscal se comble entre l’essence et le diesel, ce second carburant aura de moins en moins la cote. Et la banque suisse de conclure que "suite au scandale Volkswagen, les politiciens et agents de contrôle sont devenus très sensibles aux émissions des voitures diesel. Et, même si certains plans paraissent trop ambitieux, la direction suivie est on ne peut plus claire et sera très probablement irréversible"