La Chine fait face à d’importantes difficultés dans ses mégapoles, tant en termes de mobilité que d’émissions de CO2 et de particules polluantes. Mais alors que la tendance est clairement au développement de véhicules 100 % électriques, avec des groupes automobiles, en ce compris chinois, qui ont investi des milliards dans le full electric, la Chine, contrainte de faire preuve de pragmatisme, a décidé de ne plus uniquement favoriser ce type de véhicules mais également ceux fonctionnant à l’aide de technologies hybrides combinant un moteur thermique à essence avec un ou plusieurs moteurs électriques. L’Empire du Milieu a ainsi compris que pour améliorer la qualité de l’air, il valait mieux disposer d'une large flotte de véhicules hybrides plutôt que d'une poignée de véhicules 100 % électriques, de surcroît souvent inaccessibles pour le citoyen lambda.
L’avance nippone est plébiscitée
De quoi ravir Toyota et Honda qui, ainsi, pourront plus facilement rencontrer les quotas environnementaux imposés par la Chine. C’est que les deux constructeurs japonais, et principalement Toyota, sont passés maîtres dans le développement de véhicules hybrides, surpassant toute la concurrence.
Pour rappel, la Chine est devenue l’une des nations les plus strictes dans la réglementation environnementale relative aux véhicules automobiles, forcée d’agir suite à un niveau de pollution de l’air record dans moult grandes villes du pays. Marché incontournable, les grands groupes automobiles ont rapidement embrayé afin d’assouvir ce besoin en véhicules propres, en misant avant tout sur le "tout électrique". Mais ce revirement politique montre l’urgence rencontrée par les autorités chinoises, contraintes de favoriser ce qui est d’ores et déjà disponible sur le marché, sans trop bouleverser les habitudes des automobilistes locaux, tout comme leurs portefeuilles…