Le recul du diesel en Belgique profite toujours majoritairement à la motorisation essence. Sa part de marché flirte désormais avec les 65% dans notre pays sur base des chiffres publiés par la Febiac. On notera tout de même que la part des motorisations alternatives progresse aussi légèrement, surtout en Flandre. Avec 7.063 unités recensées lors du 1er trimestre 2019, les motorisations hybrides, au gaz naturel, électriques et LPG atteignent ainsi dorénavant 7,6% des nouvelles immatriculations totales en Flandre. À l’inverse, la Région wallonne présente quant à elle la part de marché la plus importante en matière d’immatriculations de motorisations essence avec 70% contre 62% en Flandre et 58% à Bruxelles.
Même pour les voitures de société
Ce désamour du moteur diesel est surtout marqué du côté des acheteurs particuliers. Moins de 15% des acheteurs privés commandent dorénavant une voiture fonctionnant en Belgique. Mais on notera aussi sur base des chiffres avancés par la Febiac que la motorisation diesel est désormais également débordée par la motorisation essence du côté des immatriculations de voitures de société !
CO2 en hausse
Ce recul généralisé du diesel n’est pas sans conséquence sur les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves immatriculées en Belgique souligne la Febiac. Stabilisées à 115,8 gr/km entre 2016 et 2017, les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves sont ainsi remontées à 119 gr/km en 2018… et figurent maintenant, au terme du premier trimestre de cette année 2019, à 123 gr/km !